Les Affaires étrangères américaines : Nous soutenons les EAU pour contrer les attaques des Houthis
Samedi, Geraldine Griffith, porte-parole du Département d’État américain, a confirmé que son pays se tenait aux côtés des EAU pour contrer les attaques des Houthis.
Geraldine Griffith a déclaré que les États-Unis maintenaient un partenariat de sécurité étroit avec les pays de la région.
La porte-parole régionale au nom des Affaires étrangères des États-Unis a ajouté que l’administration du Président Joe Biden attachait une grande importance à la question de la lutte contre les attaques des Houthis contre les pays voisins, en précisant : « Nous étudions la possibilité de renvoyer les Houthis à la liste des organisations terroristes et les États-Unis continuent de s’efforcer de les tenir responsables de leurs actes, parallèlement aux efforts de sécurité et de diplomatie, et de renforcer les capacités de nos partenaires à se défendre contre les attaques qui les visent ».
Griffith a pris note des préoccupations américaines concernant l’escalade des Houthis, soulignant que l’Amérique avait pris soin d’arrêter le flux d’armes venant d’Iran vers les Houthis.
Sur l’évaluation du rôle d’Abu Dhabi et de Riyad par Washington dans le dossier yéménite, Griffith écrit : « Nous apprécions les efforts déployés par les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite pour rapprocher les parties yéménites », ajoutant : « Il existe un consensus international sur la nécessité de mettre fin à la guerre au Yémen. L’envoyé international chargé de ce dossier se rend dans le pays pour discuter des options avec les alliés, et ouvrir la voie au dialogue entre les parties yéménites, car nous continuons de penser que la solution dans ce pays doit être politique ».
Elle a souligné le sérieux avec lequel l’Amérique aborde le dossier yéménite, en expliquant : « Les États-Unis ont sanctionné les dirigeants Houthis pour leurs actions contre des civils et pour avoir pris pour cibles des pays voisins. Nous n’hésiterons pas à faire usage de moyens de pression économiques, politiques et autres pour empêcher toute tentative de prolonger la crise au Yémen ».
Elle a estimé que l’intervention de l’Iran déstabilisait la région et qu’il était peu probable que le régime iranien gagne l’appui des Houthis et leur incitation à commettre des attentats, ce qui aurait un effet positif sur les négociations de Genève relatives à son dossier nucléaire.
Griffith poursuit : « Ce qui importe pour les négociations en cours à Vienne, c’est d’empêcher l’Iran d’acquérir une arme nucléaire et de mettre fin à l’ingérence du régime de Téhéran dans les affaires de la région ».
Condamnation internationale
Le vendredi, les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus énergiques les attaques terroristes odieuses perpétrées par des rebelles Houthis au Yémen contre des installations aux Émirats arabes unis, dans une déclaration publiée à l’unanimité par des diplomates.
Le Conseil de sécurité a déclaré : « Nous condamnons le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, qui constitue une menace pour la paix et la sécurité internationales ».
La déclaration ajoute : « Tout acte de terrorisme est criminel et injustifié ».
Le Conseil de sécurité a souligné que les auteurs de ces actes de terrorisme devaient répondre de leurs actes et être traduits en justice.
Dans cette déclaration, le Conseil de sécurité a exprimé ses « sincères condoléances aux familles des victimes des attentats des milices des Houthis et aux Gouvernements indien et pakistanais ».
Le Conseil de sécurité a demandé à tous les États d’agir par tous les moyens pour lutter contre les actes criminels et a exhorté les États, conformément à leurs obligations, à coopérer avec les Émirats arabes unis pour punir les coupables.
