Une faille sécuritaire a suffi pour permettre à Israël de localiser Mohamed Sinwar, l’un des principaux commandants militaires du Hamas à Gaza, après la mort de son frère.

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C’est ce qu’affirme le quotidien israélien Maariv dans un rapport consulté par Al-Aïn Al-Ikhbariya.

Alors que le flou persistait ces derniers jours autour de son sort, le ministre israélien de la Défense, Yisrael Katz, a confirmé dimanche que « tous les éléments indiquent que Mohamed Sinwar a été tué ».

À ce jour, le Hamas n’a ni confirmé ni démenti la mort de Sinwar, que les médias israéliens affirment avoir été visé avec plusieurs de ses collaborateurs, dont Mohamed Shabaneh, commandant de la brigade de Rafah au sein des brigades Al-Qassam.

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Une erreur fatale

Selon Maariv, Israël « a détecté une réunion secrète tenue par Sinwar, sans la présence d’otages civils utilisés comme boucliers humains ».

Dans ce que le journal qualifie d’« erreur fatale », Sinwar a convoqué une réunion restreinte avec les hauts commandants de sa branche armée dans un tunnel situé sous le complexe de l’hôpital européen à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, sans la présence d’otages.

La même source indique qu’à ce moment-là, « Israël a saisi l’opportunité lorsque Mohamed Sinwar s’est séparé des otages et a lancé une attaque ».

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Suite à cela, « le ministre israélien de la Défense Yisrael Katz a immédiatement donné son feu vert à une frappe aérienne ciblée contre les entrées du tunnel, en utilisant des dizaines de bombes, dans une opération considérée comme un tournant majeur dans le conflit à Gaza – et peut-être le début de l’effondrement de l’aile militaire du Hamas ».

Des boucliers humains

Le journal souligne que les responsables du Hamas ont fréquemment recours aux otages comme boucliers humains – à l’instar de Yahya Sinwar, chef du mouvement, tué par Israël en octobre dernier dans le sud de Gaza.

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Mohamed Sinwar, classé ennemi numéro un par le Shin Bet (services de sécurité intérieure israéliens) et l’armée israélienne, est accusé par Tel-Aviv d’avoir planifié et dirigé de nombreuses attaques, notamment celle du 7 octobre 2023.

Il est également accusé d’adopter une ligne dure dans les combats contre l’armée israélienne, et de refuser toute avancée en faveur d’un accord pour la libération des otages.

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Selon Maariv, Sinwar a récemment durci sa position, s’opposant fermement à toute avancée des négociations, ce qui a provoqué une crise entre lui et d’autres cadres du mouvement.

Cette position rigide a poussé l’administration américaine à contourner sa direction et à engager le dialogue avec les dirigeants du Hamas en exil, lesquels ont ordonné la libération du soldat israélo-américain Idan Alexander – une décision qui aurait exacerbé la colère de Sinwar et fragilisé sa position au sein du mouvement, selon la même source.

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