L’économie qatarie connaît la plus forte baisse du marché boursier
Alors que l’S&P global Financial Corporation des États-Unis avertissait déjà du manque de liquidités au Qatar et menaçait de porter la dette extérieure des banques à un niveau sans précédent, la Bourse du Qatar a connu un déclin marqué, considéré comme le plus grave depuis deux ans, dans la crainte d’une stagnation économique du pays.
Craintes de stagnation
Et selon l’agence de presse internationale Reuters, les marchés qatariens ont conclu, jeudi dernier, leurs échanges avec le plus fort ralentissement hebdomadaire en deux ans, en raison des craintes de stagnation économique.
Jeudi, les actions qataries ont enregistré la plus forte baisse dans la région du Golfe, avec une baisse hebdomadaire la plus importante depuis plus de deux ans, car les investisseurs craignent que l’augmentation des taux d’intérêt due à l’augmentation de l’inflation depuis des décennies ne pousse l’économie à la récession.
Le Président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a dit mercredi : « La banque centrale n’essaie pas d’orchestrer une récession pour arrêter l’inflation, mais elle est totalement déterminée à contrôler les prix, même si cela risque d’entraîner une récession ».
L’enquête de Reuters a montré que la Fed prévoit une nouvelle hausse de 75 points de base en juillet, suivie d’une hausse d’un demi-point de pourcentage en Septembre, et ne reculera pas sur des mouvements de quart de point de pourcentage au plus tard en novembre.
L’effondrement des marchés qatariens
Selon l’Agence internationale, le principal indice du Qatar a été fermé à 1,6 %, avec le déclin général des actions et la chute des actions de la Qatar Petroleum Industries Corporation de 4,4 %.
L’indice enregistra une perte hebdomadaire de 6,4 %, sa plus grande perte par semaine depuis mars 2020.
Eman Al-Ayyaf, PDG de EA Trading, a déclaré : « Les actions par pays sont volatiles et pourraient entraîner de nouvelles corrections de prix après une semaine difficile ».
L’Agence a confirmé que les investisseurs du Qatar avaient un certain optimisme et que les prix du gaz naturel avaient baissé.
Selon Al-Ayyaf, le marché qatarien est encore très exposé à un nouvel épisode de baisse avec la vente d’investisseurs internationaux.
