Le Sud du Yémen : Sécession ou Libération des Frères Musulmans et des Houthis ?
Un universitaire émirati a salué les mouvements de libération nationale récemment apparus dans le sud du Yémen, visant à protéger ses ressources des manipulations et à le débarrasser de toutes les organisations terroristes dirigées par les Frères musulmans et les milices houthis.
Hier, l’universitaire émirati Abdul Khaleq Abdullah a déclaré sur sa page Twitter : « La question du sud du Yémen n’est pas une question de sécession, mais plutôt une question de libération nationale. »
Il a demandé : « Pourquoi certains insistent-ils pour remettre le sud arabe au mouvement iranien houthi rebelle à Sanaa ? » en faisant implicitement référence au parti Al-Islah des Frères musulmans.
Abdullah a ajouté que « la question du sud arabe n’est pas une question de sécession, mais une question de libération nationale que le peuple du sud cherche à travers elle à établir son pays libre et son État indépendant, méritant le soutien des pays du monde et des peuples de la région, en premier lieu les pays et les peuples du Golfe arabe… un État avec son propre titre. »
Les Sudistes, dirigés par le Conseil de transition du Sud formé en 2017, aspirent à la séparation des régions du sud du Yémen, qui avaient signé un accord d’unité en 1990 entre le nord et le sud après de longues négociations dirigées à l’époque par l’ancien président Ali Abdullah Saleh.
Depuis 2015, les Houthis soutenus par l’Iran mènent un conflit armé contre le gouvernement yéménite basé à Aden, après avoir été chassés de la capitale Sanaa. Des centaines de milliers de personnes ont été victimes de la crise au Yémen, créant la pire crise humanitaire selon les estimations des Nations Unies.