Moyen-Orient

Le sommet du climat: Le monde se réunit en Égypte pour discuter du sort de l’humanité; Détails 


Des pays du monde entier se sont réunis pour discuter des questions climatiques et du sort de la planète face à une dégradation et à des dangers sans précédent, sur le sol égyptien, pour sauver l’humanité.

Le futur de l’humanité

L’humanité traverse une période difficile pour lutter contre les changements climatiques. Les rapports du monde entier confirment que les conditions sont devenues extrêmement dangereuses, que les crises climatiques ont touché de nombreux pays et causé des pertes énormes, voire une menace réelle pour la vie humaine, si l’on compare la situation actuelle à celle qui prévalait avant la Révolution industrielle. Les vagues de chaleur, les sécheresses, les tempêtes et les inondations dévastatrices se sont multipliées et la fréquence des catastrophes naturelles a augmenté sur presque tous les continents du monde. L’Égypte a plusieurs expériences avec ses partenaires de développement dans la mise en œuvre de projets d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique. Elle met en œuvre parallèlement des plans ambitieux dans le secteur de l’eau pour promouvoir la gestion durable des ressources en eau, ainsi que les énergies renouvelables, stimuler les investissements verts par le secteur privé, mettre en œuvre des projets d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique, et produire de l’hydrogène vert, selon une étude du Centre Varos d’études stratégiques et spécialisées en Afrique.

Pertes énormes

Le rapport de l’organisation MAAT, pour la paix, le développement et les droits de l’homme a révélé que les pertes pour l’économie mondiale s’élèveraient à 23 billions de dollars d’ici 2050, que le coût de l’adaptation des pays en développement aux changements climatiques de 2030 s’élèverait à 300 milliards de dollars, et que 2 à 9 % de la production des pays africains est dépensée pour faire face aux effets des changements climatiques, tandis que les pertes économiques des États-Unis s’élèvent à 145 milliards de dollars l’an dernier.

Intérêt pour l’Égypte

Pour sa part, Imad Eldin Adly, président du Conseil d’administration du Forum égyptien pour le développement durable, a souligné que l’État a commencé à préparer le sommet sur le climat de longue date, comme l’a montré la participation du Président Abdel Fattah al-Sissi aux derniers sommets sur le climat, pour souligner son intérêt pour la question du changement climatique.

Imad Eldin Adly, a ajouté que la gouvernance politique s’attaque à la question du climat de manière organisée et stratégique, notant que l’Égypte a mis en œuvre de nombreux projets de réduction des émissions, ainsi que des programmes d’adaptation dans plusieurs domaines.

Le Président du Conseil d’administration du Forum égyptien pour le développement durable a expliqué que l’État avait mis en place des programmes et des projets solides pour protéger les zones sujettes aux inondations, soulignant que l’État avait des modèles et des projets de protection du climat bien définis. Il espérait que le Sommet sur le climat à Charm el-Cheikh aboutirait à des mécanismes clairs pour faire face aux changements climatiques, et se félicitait de la préparation de l’Égypte à la Conférence sur le climat.

La Seule Voie

Magdy Allam, conseiller du Programme Climatique Mondial et Secrétaire général de l’Union des Experts Arabes pour l’Environnement, a déclaré que le monde entier espère que la conférence sur le climat obtiendra à Charm el-Cheikh ce qui a échoué aux précédents sommets sur le climat,  poursuivant: « Depuis des années, les grandes puissances n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur l’élimination des combustibles fossiles.

Magdy Allam a expliqué que la Conférence sur le climat s’était tenue dans tous les pays industrialisés d’Europe et dans quatre pays africains, y compris l’Égypte, soulignant qu’à l’heure actuelle, nous nous heurtons à un défi sans précédent, qui exige une décision et des engagements visant à réduire progressivement les émissions chaque année et à déterminer les combustibles à réduire, en mettant en garde les pays industrialisés qui ne réduisent pas leurs émissions et qui n’ont aucun espoir d’améliorer la situation climatique.

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