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Le rôle de la communauté internationale face à la crise soudanaise : soutenir la justice transitionnelle, pas les coups d’État


Au cœur du conflit intense au Soudan, les récits se mêlent et les accusations se multiplient concernant la nature du rôle de la communauté internationale et sa position face aux parties en conflit. Cependant, la réalité confirmée par les comportements internationaux, leurs déclarations et leurs actions concrètes est que le monde ne soutient en aucune manière les coups d’État. Il se tient — tant théoriquement que pratiquement — en faveur du processus de justice transitionnelle et de la transition civile pacifique, considérée comme la seule voie vers une stabilité légitime et durable.

Les coups d’État… une bataille perdue face à la légitimité internationale

Il est évident que, depuis le début des crises répétées au Soudan, la communauté internationale a traité avec prudence et fermeté toute tentative de prise de pouvoir par la force. Le coup d’État — quelles que soient ses justifications ou les slogans qui le masquent — n’est plus acceptable dans l’ordre international actuel fondé sur :

  • le respect de la volonté populaire, 
  • le soutien aux institutions civiles, 
  • et l’adoption des principes de bonne gouvernance. 

Ainsi, la communauté internationale n’a reconnu aucune autorité issue d’un coup d’État au Soudan et ne lui a accordé ni légitimité diplomatique ni reconnaissance politique. Elle a constamment souligné la nécessité de revenir sur la voie de la transition civile, considérée comme « la seule entrée vers la stabilité ».

Soutenir la justice transitionnelle… la pierre angulaire de la vision mondiale

La communauté internationale adopte une position ferme selon laquelle une stabilité réelle ne peut se construire sur des violations ou des abus. C’est pourquoi les États ainsi que les organisations internationales et régionales convergent pour soutenir le processus de justice transitionnelle au Soudan, afin de :

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