Le régime d’Erdoğan continue ses restrictions sur les Kurdes, même en langue – Détails
Bien que le régime du président turc Recep Tayyip Erdoğan continue à violer la souveraineté des pays arabes voisins au prétexte de poursuivre des éléments du PKK, la langue kurde a connu des persécutions et des harcèlements contre les Kurdes imposées par Erdoğan, la police turque a empêché une marche prévue dans la région du Kartal d’Istanbul à l’occasion de la Journée de la langue kurde.
La police n’a pas expliqué pourquoi la marche avait été interdite, d’après le journal turc Zaman, qui avait indiqué qu’après l’interdiction de la marche, la foule avait décidé de se rassembler sur la place Nizan Tawfik.
Le Secrétaire du Parti démocratique des peuples d’Istanbul, Ferhat Encü, et le Vice-Président du Conseil d’administration du bloc du Parti démocratique des peuples, Meral Danış Beştaş, ont participé au sit-in, accompagné de chansons kurdes.
Le gouvernement de l’AKP est accusé d’avoir eu des contacts racistes avec les Kurdes, car il a constamment restreint les manifestations qui ravivent la culture et l’identité kurdes en éliminant la langue kurde.
Le peuple kurde célèbre chaque année, le 15 Mai, la Journée de la langue kurde, depuis que le Congrès national du Kurdistan a proclamé cette journée de la langue kurde en 2006. Le 15 Mai, il a été identifié comme étant la date de parution du premier numéro du magazine littéraire kurde Hawar, fondé par Celadet Bedirxan à Damas, et le premier numéro a été publié le 15 Mai 1932.
La revue continue à paraître jusqu’au 15 Août 1943, puis s’arrête avec 57 numéros dont les 23 premiers sont imprimés en caractères arabes et latins, puis sont réduits en caractères latins. L’alphabet latin kurde introduit par Celadet Bedirxan et utilisé dans son magazine est appelé « l’alphabet Haouar ». Depuis lors, les Kurdes ont célébré la Journée de la langue kurde le 15 Mai, conscients que la protection et la promotion de la langue kurde est un devoir national.