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Le recrutement des ex-employés de la chaîne Zitouna par al-Jazeera rend les Tunisiens furieux


Quelques jours après la fermeture par les autorités tunisiennes de la chaîne Zitouna, affilié aux Frères musulmans, la réalité de la relation de cette plate-forme terroriste avec la chaîne qatarie al-Jazeera apparut.

Al-Jazeera suspend son personnel

Al-Jazeera décida d’embaucher les ex-employés de la chaîne Zitouna après avoir été fermée aux autorités tunisiennes, dans un geste de défiance envers le peuple et les autorités tunisiennes, révélant la poursuite du soutien des médias des Frères musulmans.

Cela montre l’ampleur du rapprochement terroriste entre Zitouna TV et Al-Jazeera, comme d’habitude la plate-forme qatarie qui attire les travailleurs et les canaux de soutien au terrorisme et à l’extrémisme, alors qu’elle se préoccupe uniquement de ses intérêts et de la mise en œuvre des programmes de sabotage et de destruction de la région arabe.

Cette mesure a montré à quel point les deux chaînes se rapprochaient et à quel point Al-Jazeera prenait rapidement des mesures pour accueillir les ex-travailleurs Zitouna, ce qui laisse à penser qu’ils sont affiliés aux mêmes principaux organismes de financement, que les Frères prennent le contrôle massif sur la chaîne qatarie, qu’ils renversent les fondements de la profession et qu’ils souhaitent continuer à soutenir le terrorisme.

 

Rejet populaire

Cette décision rencontra un large rejet populaire de la part de la Tunisie et déplora les tentatives d’Al-Jazeera de soutenir le terrorisme des Frères Musulmans. Les Tunisiens, par l’intermédiaire des réseaux sociaux, ont dénoncé les plans provocateurs de la chaîne qatarienne.

Dalya Fahmi, citoyenne tunisienne, a écrit sur son compte Twitter : « Al-Jazeera, continue de soutenir et d’attirer les travailleurs et les filières qui soutiennent le terrorisme et l’extrémisme, ne s’intéresse qu’à ses propres intérêts et à son programme de sabotage et de destruction des États », demandant que ces tentatives soient contrecarrées.

Le Tunisien Horeya Mahmoud In a déclaré : « ‏Al-Jazeera, comme toujours, soutenait l’extrémisme et le terrorisme, en continuant de cibler et d’influencer l’opinion publique arabe et en s’efforçant de déstabiliser les sociétés arabes en soutenant le terrorisme, les appels à la violence et les mensonges».

Les poursuivants de la chaîne de télévision Zitouna déjà corrompue, Yasmine Mikao écrit : « Avant sa fermeture, Zitouna Canal a diffusé des incitations contre le Président Kaïs Saïed et a soutenu certains dirigeants de l’organisation des Frères, dont le Président Moncef Marzouki avait été le Président des Frères Musulmans ».

Fermeture de la Zitouna

Le 6 octobre, les forces de sécurité tunisiennes avec des membres de la « Haute Autorité pour la Communication Audiovisuelle », a fait une descente au siège de Zitouna TV dans la capitale et ont saisi le matériel de diffusion de la chaîne.

 Selon The HAICA, la décision de saisie intervient après plusieurs avertissements d’arrêt de la diffusion, la chaîne n’ayant pas obtenue l’autorisation légale et ayant été invité à régulariser son statut, ainsi qu’après que des irrégularités financières ont été mises en évidence mais sans qu’aucune réponse n’ait été donnée par la chaîne.

La chaîne privée Zitouna est proche du parti Ennahdha, dont le fondateur, Oussama Ben Salem, est le fils du chef du parti et de l’ancien ministre Moncef Ben Salem, avant de vendre ses parts de la chaîne à son partenaire.

Amer Ayad, un présentateur de talk-shows de la chaine, a été arrêté pour «atteinte à la sécurité de l’État».

La décision de fermeture a été prise quatre ans plus tôt mais elle a été interrompue par le mouvement Ennahdha, qui contrôlait le pouvoir dans le pays, à la suite du fait que le fondateur de la chaîne était le meneur du mouvement, Oussama Ben Salem, ancien ministre Moncef Ben Salem.

Ces démarches font l’objet d’un large soutien au sein du pays, 19 organisations de défense des droits de l’homme tunisiennes dans une déclaration commune exprimant leur satisfaction de l’application de la loi à la chaîne de télévision Zitouna, qui fut diffusée de manière chaotique, et les exhortant à faire la différence entre les Tunisiens et la propagande partisane d’Ennahdha, à discréditer ses opposants et à faire fi des décisions de la Haute Autorité indépendante de l’audiovisuel.

Les associations HAICA ont exigé « qu’il soit mis fin à la diffusion illégale de la chaine Nessma et Hannibal, en précisant que les gouvernements précédents n’ont pas hésité à se rebeller contre la loi, à s’emparer des avantages politiques et financiers qui en ont résulté pour les médias, à commettre des violations flagrantes de l’éthique journalistique, à abuser des jeunes journalistes et à abuser du prestige de la profession de journaliste dans la société » .

Naziha Réjiba, militante politique en Tunisie, a demandé que cette décision soit appliquée sur les chaînes de télévision et de radio qui n’ont pas de permis de travail légal, ajoutant que « ces chaînes opèrent comme des puits de propagande et s’appuient sur l’État à l’argent douteux ».

Le journaliste tunisien Mohamed Hadj Mansour a également affirmé que « fermer la chaîne Zitouna n’est qu’un coup sur le compte », déclarant que « la fermeture de la chaîne Zitouna, Hannibal, Nessma et puis avertir le haut organe de communication audiovisuelle de la décision de couper immédiatement la diffusion avant de saisir le matériel pour les médias des Frères, est un pas dans l’avant ».

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