Politique

Le Qatar et l’Armée Révolutionnaire Iranienne… Des partenariats d’investissement secrets qatariens pour déstabiliser la sécurité et la stabilité


Le Département d’État américain reconduit l’enquête sur les « allégations » répétées selon lesquelles le Qatar serait impliqué dans le financement des Gardiens de la Révolution de l’Iran, figurant sur la liste des terroristes des États-Unis et d’autres pays; Au premier plan, les partenariats secrets d’investissement du pays avec les compagnies des Gardiens de la Révolution et leur empire commercial illégal ont fait des dizaines de milliards d’actifs.

Les partenariats avec les Gardiens de la Révolution ne sont pas nés aujourd’hui, mais Doha a essayé de masquer les liens étroits qu’ils entretiennent avec la plus importante milice de son allié iranien, Mohammad Shayari, qui est le fer de lance de la guerre pour mener à bien son projet de sabotage dans les pays du Moyen-Orient, depuis qu’elle a lancé des tours militaires des Gardiens de la Révolution avec à son bord d’éminents dirigeants, dont l’amiral Mohamed Shayari; La présidence d’Alireza Naciri, commandant de la Quatrième Zone Navale de l’Armée Révolutionnaire, était celle des ports de Doha en décembre 2010.

Au cours de la visite à caractère sécuritaire, au cours de laquelle ont été signés des accords militaires portant apparemment sur l’assurance de la « navigation dans le Qatar », les principaux médias iraniens et proches du régime des Mollahs ont révélé que leur pays était devenu la « deuxième patrie » des Iraniens, tandis que l’agence de presse parlementaire Mezan a révélé un aspect non révélé qui comprenait des exercices militaires conjoints des forces navales des Gardiens de la révolution et des Qataris à l’entrée du détroit d’Hormuz sur le territoire de l’île de Qeshm, considérée comme la plus grande île du Golfe arabe.

Le niveau croissant des relations militaires entre le Qatar et les milices des Gardiens de la Révolution iraniens, dont certaines ont été classées secrètes, a conduit les médias proches des Gardiens de la Révolution, dont Tabnak, à affirmer que Doha est devenu un « nouveau partenaire » grâce auquel Téhéran peut passer ses accords avec l’Occident, après la conclusion d’un nouvel accord de coopération militaire en marge d’une réunion entre Qassem Rezaei, le commandant des gardes-frontières iraniens, et le directeur de la sécurité des côtes et des frontières du Qatar, Ali Ahmad Saif al-Badid, en octobre 2015.

La Garde révolutionnaire, est formée par l’ayatollah Khomeini, après la victoire de la révolution islamique en Iran le 11 février 1979. Depuis lors, les Gardiens de la Révolution sont devenus une armée au service des valeurs et des objectifs qu’ils avaient proclamés. Elle a obtenu des honneurs dans les sacrifices des déserteurs de la guerre Iran-Irak (1980-1988), qui ont fait un million de morts.

L’écrivain Alexandre Le Roy Bonan, dans un article intitulé « L’Iran Président Mahmoud Ahmadinejad » publié dans le journal  »Le Monde diplomatique », Décembre 2006, écrit : Le nouveau président a fait parvenir d’énormes sommes (en contrats libellés en dollars) aux Gardiens de la Révolution, qui l’ont soutenu.

Des milliards de dollars ont été alloués à la construction de réseaux de transport de gaz pour la compagnie de  »Khatam al-Anbiya » de l’Armée Révolutionnaire. Cet appareil est devenu un géant économique (il peut importer des marchandises sans être soumis à l’impôt de l’État, et peut librement les vendre sur le marché), et les Gardes de la révolution sont devenus l’un des principaux acteurs dans le secteur pétrolier.

Avec le temps, le Corps des gardiens de la révolution, soutenu par le Qatar, possède un empire financier avec un revenu annuel estimé à 12 milliards de dollars, grâce à de multiples investissements dans le pétrole, le gaz, la chimie, l’automobile, les ponts et les routes. Il est devenu la classe dominante dans la société iranienne et dispose de ressources militaires, sécuritaires, culturelles, médiatiques et sociales.

Les Gardes de la révolution comptent environ 125 000 militaires répartis entre les forces terrestres (10 500 hommes), l’armée de l’air (5 000 hommes) et la marine (2 000 hommes). Selon Ebrahim Yazdi, l’ancien Ministre des affaires étrangères de l’Iran, la milice islamiste Bassidj de l’Armée révolutionnaire compte environ 5 millions de personnes, qui pourraient être mobilisées avec leurs familles.

Afficher plus

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page