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Le plus grand coup d’État au sein de l’organisation des Frères Musulmans..


Les désaccords les plus profonds entre les Frères musulmans ont atteint le point de non-retour, avec des menaces de mort à l’encontre d’Ibrahim Munir, le Guide Général par intérim du groupe terroriste des Frères musulmans, accusé d’avoir échoué à la tête du groupe et avoir de l’insatisfaction vis-à-vis de ses performances et de son soutien de dernière minute.

Menaces de mort

Ibrahim Munir, Directeur général par intérim du groupe terroriste des Frères, a reçu des menaces de mort de la part d’un agent interne du Front de l’adversaire Mahmoud Hussein, ce qui l’a forcé à renforcer sa garde personnelle à son domicile et à sa famille, ainsi qu’à son lieu de travail à Londres.

Ces menaces montrent que les Frères Musulmans en Turquie rejettent l’existence d’Ibrahim Munir dans l’organisation, en étant insatisfait du soutien qu’il fournit dans l’exercice financier, ces derniers temps, compte tenu qu’ils veuillent accroître leur richesse.

Les Frères Musulmans considèrent que Munir a provoqué la chute des Frères en Tunisie, au Maroc et en Mauritanie, conduisant ainsi le conflit de l’autre côté, Mahmoud Hussein en Turquie, qui conduit les Frères en Turquie à renverser Munir et à former des figures dirigeantes des Frères Musulmans basés en Turquie, où il se prépare à se déclarer lui-même maître de l’œuvre.

Ces dissensions sonnent le glas imminent de la Ligue pour son leadership en lutte et, plus récemment, pour son échec brutal dans la région arabe de l’Est et de l’Ouest.

Division

Ces conflits actuels sont dus à plusieurs causes, dont la plus récente est la décision prise par Ibrahim Munir, mercredi dernier, de séparer les hauts responsables du groupe qui ont déjà été chargés d’une enquête et d’autres qui n’ont pas été nommés, pour les considérer comme «des décisions de faire la queue et de semer la confusion».

Munir avait précédemment décidé d’arrêter six membres du Choura (l’organe suprême de contrôle) et de les renvoyer à l’enquête, notamment Mahmoud Hussein, Medhat al Haddad et Hammam Youssef, tous hors d’Égypte, en disant que les décisions prises par ces dirigeants étaient ‘’nulles et non avenues’’ et que ceux qui y avaient contribué ‘’s’en sont tirés hors du groupe’’.

Ce communiqué incluait que 84 % des membres du Conseil Consultatif Général acceptèrent d’isoler Munir, et 78 % acceptèrent de supprimer un corps qu’il présidait, à la place d’un bureau de conseil en panne depuis la fin de l’année dernière.

Le site de l’organisation, ‘’Ikhwan Online’’, a indiqué que les décisions avaient été prises lors de la réunion du Conseil de la Choura ce mois-ci, avec une convocation appropriée et un quorum, appelant à respecter ces décisions et considérant qu’elles étaient ‘’transcendantes’’.

Aucun commentaire de Munir n’a été publié sur le communiqué publié sur le site officiel du groupe, mais ses proches disent : « Le site est géré par des partisans du groupe arrêté, et la déclaration n’est ni vraie ni fiable », alors qu’une autre équipe de partisans de ces personnes arrêtées le nie.

Alors que les rangs du groupe sont en ébullition depuis que le Guide Général par intérim des Frères, Ibrahim Munir, a officiellement annoncé la décision de dissoudre le Bureau Administratif d’Organisation d’un État, ainsi que le Conseil Consultatif du Qatar, en Juin dernier, en plus du report des prétendues élections internes « fantômes » qui devaient se tenir dans les semaines pour choisir les membres du Conseil Général de la Choura, pour une période de six mois.

Aggravation des crises

Les récentes décisions de Munir ont suscité l’indignation de plusieurs dirigeants historiques du groupe, qui, au cours des derniers jours, ont eu de nombreux contacts et arrangements avec des dirigeants en Égypte et à l’étranger pour les convaincre de publier une déclaration commune isolant Munir, en tant que prélude à la décision de dissoudre officiellement la Commission.

Munir a confirmé que certains tentaient de contrôler le groupe, accusant les personnalités d’Istanbul de Mahmoud Hussein, l’ancien secrétaire général du groupe.

La crise entre les dirigeants du groupe s’est fortement aggravée à la mi-Septembre dernier, au sujet d’élections internes qui n’ont pas été reconnues par ceux qui ont été suspendus car leurs « irrégularités » ont été confirmées.

Le conflit actuel entre les dirigeants des Frères musulmans, pour des raisons financières et médiatiques, est dû au fait que les pays qui les ont soutenu ont interrompu leur soutien de plusieurs manières, principalement par le biais des médias et de la définition de leurs activités, ainsi qu’à une forte contraction du financement, ce qui a permis à la Turquie de faire ouvertement progresser la réconciliation et de briser son isolement international, ainsi que d’être entravée par les crises des Frères musulmans.

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