Le plan du Hezbollah pour prendre le contrôle sur Tripoli au Liban
Au Liban, le Hezbollah cherche à exercer son influence sur les sièges sunnites ou les villes à majorité sunnite, dont la popularité s’est effondrée dans les villes du sud du Liban.
Tripoli est la deuxième capitale du Liban et la plus grande ville économique, contrôlée par les députés sunnites.
Des sources bien informées révèlent que le Hezbollah cherche à percer la ville lors des prochaines élections législatives, le 15 Mai.
Tripoli : la cible
Les sources ont révélé que le Hezbollah n’avait pas de candidats affiliés à Tripoli, mais qu’il y avait des agents et des adjoints qui travailleraient pour le parti et seraient soutenus lors des prochaines élections.
Les adjoints du Rassemblement consultatif sont les plus proches du parti dans toutes les villes libanaises, avec en tête Fayçal Karamé, candidat à Tripoli.
Les observateurs estiment que le parti déploiera des efforts politiques considérables et accordera un soutien financier important pour obtenir des sièges supplémentaires dans les Départements I et II du Nord, Akkar et Tripoli.
Les observateurs ont confirmé que le Parti cherchait à porter sa représentation sunnite à un minimum de 10 députés en pénétrant dans des circonscriptions qui constituaient une base sunnite solide.
Tripoli iranienne
Pour les analystes libanais, le Hezbollah vise à faire de Tripoli une principauté iranienne, la ville économique la plus importante du Liban.
Les analystes ont confirmé que le Hezbollah cherche à isoler Tripoli du Liban, la qualifiant de « Tripoli al-Cham », la qualifiant de « Tripoli al-Cham », tentant toujours de la comparer au Kandahar iranien.
Une source libanaise a affirmé que Tripoli n’est pas seulement la deuxième capitale du Liban, mais aussi le premier « poids de l’indépendance », le second réservoir d’indépendance et la plus grande ville économique du pays.
Il a poursuivi : « la percée du Hezbollah dans Tripoli serait une avancée majeure pour l’Iran, une opportunité pour échapper aux sanctions occidentales contre l’Iran ».
Il a ajouté : « Il soutient un candidat sunnite, recrute ses mandataires pour le promouvoir afin de réussir sa campagne électorale, compense ses pertes face à l’effondrement de sa popularité dans le sud et remporte la plus grande victoire de l’Iran dans le Levant ».