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Le Parlement Libyen va remplacer le Premier ministre Abdel Hamid Dbeibah


Après le refus d’Abdel Hamid Dbeibah de renoncer au gouvernement, il y a quelques mois, en lançant des accusations contre le Parlement libyen, la Chambre des représentants cherche à élire un nouveau Premier ministre.

Bachagha est candidat à la présidence du gouvernement

Après de longues consultations entre les membres de la Chambre des représentants libyenne et la fermeture de la porte de la candidature à la présidence du nouveau gouvernement libyen, des sources parlementaires ont révélé que Fathi Bachagha, l’ancien ministre de l’Intérieur du gouvernement de l’Entente nationale, est un candidat puissant à la présidence du nouveau gouvernement.

Les sources ont ajouté : Pachagha, qui a présenté sa candidature avec l’ancien vice-président du Gouvernement l’entente, Ahmed Miitig, jouit d’un large soutien au sein du Parlement.

Les tentatives de Dbeibah d’entraver

Le chef du gouvernement d’unité nationale, Abdel Hamid Dbeibah, tente de semer la confusion et d’empêcher le Parlement de se réunir par la suite pour choisir le nouveau Premier ministre.

Les sources indiquent que Dbeibah tente de s’en tenir à sa position par tous les moyens et met en œuvre plusieurs mesures pour faire obstacle au Parlement et améliorer son image auprès du Parlement et du peuple.

Le Premier Vice-Président de la Chambre des représentants, Fawzi Al-Nouiri, soutient le Président actuel du Gouvernement libyen dans ces efforts; il a convoqué les députés de la capitale, Tripoli, à la réunion du lundi, ce qui risque de faire perdre le quorum à la réunion prévue à Tobrouk.

Certains députés du Parlement libyen ont accusés Dbeibah d’essayer d’approfondir la division au sein de la Chambre, qui se réunit régulièrement.

Le député Jibril Ouhida, dans des déclarations antérieures faites à la presse locale, avait déclaré que Bachagha avait une bonne chance d’assumer la présidence du nouveau gouvernement et sera capable de contrôler la capitale et d’affronter la domination des milices et des institutions enlevées en Libye, à l’instar de la Banque centrale.

Les observateurs locaux estiment que l’ensemble de l’opération est menacé, d’autant plus que l’ours refuse de céder le pouvoir et que la communauté internationale pousse fortement à sa survie.

Dbeibah a refusé de céder le pouvoir en accusant le Président du Parlement de faire ce qu’il a décrit comme une tentative désespérée de rediviser la Libye : L’accord politique définissait la nature des relations entre les institutions et les organismes libyens et confirmait le fonctionnement continu de son gouvernement.

Alors que la Conseillère spéciale du Secrétaire Général de l’ONU refuse de changer le gouvernement Dbeibah, les obstacles à la formation d’un nouveau gouvernement sont encore plus nombreux au Parlement, après l’échec des élections prévues, selon la feuille de route de la rencontre pour le dialogue politique à Genève, le 24 Décembre dernier.

 

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