Le nucléaire iranien sous le Marteau de minuit

Dans la nuit de samedi à dimanche 22 juin, le président américain Donald Trump a donné le signal du lancement d’une opération militaire contre trois sites nucléaires iraniens : Fordo, Natanz et Ispahan. Cette opération, baptisée « Marteau de minuit » par le Pentagone, marque une escalade majeure dans la confrontation avec Téhéran.
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L’opération a été menée à l’aide du bombardier furtif B-2, capable de transporter la bombe GBU-57/B, un engin pénétrant de près de 14 tonnes conçu pour détruire les installations fortifiées souterraines. Cette bombe est considérée comme la seule capable d’endommager les structures construites profondément dans les montagnes iraniennes. Il s’agirait de la plus grande mission de ce type jamais réalisée.
Une attaque préliminaire a été lancée depuis un sous-marin américain dont la localisation est restée secrète, avec des missiles de croisière Tomahawk. Le bombardier B-2 a été escorté par des chasseurs F-16 et F-35 pour sécuriser la mission.
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Quant à l’impact réel des frappes américaines sur les installations nucléaires, les interprétations divergent. Le président Trump a parlé de l’« effacement du programme nucléaire » iranien, tandis que Téhéran a reconnu certains dégâts mais minimisé leur portée. Des observateurs restent sceptiques quant à la capacité de destruction totale des sites ciblés.
Cette opération intervient dans un contexte de tensions accrues, alimentées par les accusations – que l’Iran rejette – concernant son intention de développer une arme nucléaire, après avoir enrichi l’uranium jusqu’à 60 %. Mais une question reste en suspens : qu’est-il advenu des stocks d’uranium enrichi ?
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Selon les autorités iraniennes, la majeure partie de cet uranium hautement enrichi, aussi appelé « yellowcake », aurait été transférée dans un « site secret ».
Les États-Unis ont appelé l’Iran à revenir à la voie de la paix et à reprendre les négociations, tout en avertissant que toute riposte pourrait entraîner une catastrophe. Pendant ce temps, Israël a poursuivi ses frappes contre le programme balistique de Téhéran.
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Quelques heures après l’opération américaine, l’Iran a répliqué en lançant une salve de missiles balistiques dans ce qui a été qualifié de plus grand assaut depuis le début de l’escalade avec Israël. Les cibles annoncées incluaient la grande région de Tel-Aviv et la ville de Haïfa. L’Iran a toutefois gardé ses intentions futures secrètes, tout en affirmant son droit de réponse.
Le monde garde désormais les yeux tournés vers le Moyen-Orient, se demandant si cette crise débouchera sur une solution diplomatique ou si les jours à venir révéleront des scénarios plus dramatiques encore.
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