Politique

Le nouveau prêtre des Frères – Qui est Bhiri, guide par intérim ?


Lors de la réunion du Conseil consultatif, les Frères Terroristes ont annoncé la nomination de Mohamed Bhiri comme « Conseiller en chef », considérant que la présence de Bhiri à la tête du groupe pourrait assurer la réunification des groupes belligérants, avec Mohieddine al-Zayt comme son adjoint.

Qui est-il ?

Mohamed Ahmed Bhiri, chef de la première branche des Frères, a été cité par Mohammed Al Saroui dans son livre Les Frères musulmans : tremblement de terre et désert. Le 25e accusé était le no 12 de 1965 avec Sayed Qutb, alors âgé de 22 ans, condamné à la prison à vie et après avoir été libéré de prison au début des années 1980. Avant de purger sa peine, Mohamed Bhiri a été chargé de superviser la Confrérie d’Égypte qui travaillait dans les écoles et les instituts d’enseignement au Yémen.

La décision de le licencier a une large résonance, provoquant des différends et des agacements au sein des deux parties en conflit sur Mohamed Ahmed Bhiri faisait partie de « l’organisation 65 » en Egypte, qui a été fondée pour perpétrer plusieurs assassinats et « changer la constitution par la force », selon le texte de l’acte d’accusation dressé par les autorités égyptiennes. -à l’époque- aux éléments de l’organisation, et accusé Bhiri ; Qui était responsable du groupe « Sayeda Zainab » dans l’affaire (l’organisation 65) et a été condamné à la réclusion à perpétuité, après avoir travaillé comme ingénieur chimiste dans la société Nasr pour l’industrie du coke et de la chimie à Helwan (extrême sud du Caire), selon le livre « Le tremblement de terre et le réveil des Frères musulmans » de son auteur Muhammad Saroui. 

Fondateur des Frères du Yémen

L’opportunité était « dorée » pour Bhiri, qui avait établi un empire coranique qui s’était développé, profitant du chômage qui affectait l’Égypte, et qui avait poussé les Frères musulmans à se rendre au Yémen pour y travailler comme instituteurs, à la fois dans des écoles publiques et dans des instituts scientifiques privés contrôlés par les Frères musulmans. Lorsque de nombreux adeptes de Bahreïn ont été envoyés dans des pays d’Afrique, notamment la Somalie, Djibouti, le Nigéria, le Sénégal, le Mali, la Mauritanie, le Kenya et le Soudan, ainsi que dans des pays d’Asie centrale comme la Kirghizie, l’Ouzbékistan, la Russie blanche, la Tchétchénie et l’Ukraine, pour enseigner l’arabe aux musulmans. Bhiri a contribué à l’expulsion de nombreux Yéménites et Égyptiens au Pakistan et en Afghanistan en collaboration avec Abdullah Azzam, le chef des Frères musulmans et le père spirituel des groupes terroristes et extrémistes armés, dans le but de fonder l’organisation des Frères musulmans au Pakistan et sous l’égide de l’action humanitaire. Il a aussi été conscient de l’ampleur et du danger du déploiement de ses partisans dans l’organisation des Frères musulmans. Il est à Sanaa depuis près de 20 ans, chargé d’organiser les Frères égyptiens au Yémen, et d’établir un réseau étendu et secret de relations.

 Tache ratée

Chargé de la coordination de toutes ces branches et de l’organisation internationale des Frères musulmans à Londres, il gère la résidence et les conditions de vie des éléments fuyant l’Égypte, certains ont été transférés en Turquie, en Somalie et en Afrique du Sud, exploitant ses relations complexes par le biais de son poste de responsable des Frères d’Afrique, et se déplace entre la Turquie et la Grande-Bretagne pour coordonner et consulter les dossiers communautaires avec les organisations internationales et les gouvernements occidentaux. Il a réussi à rapprocher les différents chefs de file, ce qui lui a permis de se présenter comme un troisième guide efficace en l’absence du Guide Général Mohammed Badie, emprisonné pour des affaires en Égypte et ces derniers temps, et il a obtenu des résultats positifs en matière de médiation. Il a également visité la Turquie à plusieurs reprises, pour gérer les crises des Frères d’Égypte qui fuyaient, et organiser leurs affaires, en particulier après la dissolution du Conseil consultatif du groupe, et malgré ses interventions incessantes, il n’a pas réussi à rallier les parties au conflit jusqu’à ce que son nom soit mentionné dans le dernier sit-in, alors qu’Amir Bassam l’a accusé de détournement de fonds communautaires et d’avoir enregistré un immeuble en son nom et au nom de Mahmoud Hussein, Secrétaire général du groupe, et de Mahmoud Ibayari Al-Sayyid Al-Sayyid.

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