Le navire turc déployait en Méditerranée orientale est retourné vers la côte turque
Dans une nouvelle action, le navire turc qui était propagé en Méditerranée orientale en présence de tension entre la Turquie et la Grèce qui se confrontent sur cette zone possiblement riche en gaz naturel, a retourné vers la côte turque, ce qui peut être un signe d’une trêve entre les deux pays.
En effet, malgré que son navire de recherche Oruc Reis est retourné au port, la Turquie a affirmé hier dimanche qu’elle n’a pas abandonné à ses droits dans la zone.
Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, qui est visite dans la ville balnéaire turque de Kas à Antalya (Sud) a déclaré à l’agence de presse d’État Anadolu: Il y aura des allers-retours.
Une zone contestée par la Turquie et la Grèce
Il faut signaler que les tensions en Méditerranée orientale sont très fortes à propos des explorations gazières et de la démarcation des frontières maritimes, en faisant impliquer tous les pays de la zone y compris la Grèce, Chypre et la Turquie. Le conflit entre Athènes et Ankara est atteint un haut niveau lorsque la Turquie a envoyé le 10 août un bateau sismique, accompagné de navires de guerre, pour commencer les prospections près de l’île grecque de Kastellorizo, à 2 km des côtes turques.
Alors la situation s’aggravait en fin août quand les deux pays ont exécuté des manoeuvres militaires rivales, et donc la Turquie reste avec les États-Unis puis la Russie, et la Grèce avec la France, Chypre et l’Italie. En outre, la Turquie effectue ainsi des prospections dans la zone économique exclusive (ZEE) de la République de Chypre, qui est pays de l’Union européenne (UE) qu’elle n’admet pas à cause de la division de l’île.
Vers un apaisement?
La mission de l’Oruc Reis qui est prolongée trois fois en présence des contestations de la Grèce et de l’UE, est terminée en samedi et n’a donc pas été prolongée. De ce fait, cette décision pourrait être un signe vers une trêve entre la Grèce et la Turquie qui sont depuis longtemps dans un conflit complexe à propos des recherches en ressources naturelles en Méditerranée orientale.
De sa part, Athènes considère qu’Ankara viole sa souveraineté en explorant les eaux grecques et demande le retrait de tous les navires turcs du plateau continental grec. Alors que la Turquie affirme qu’elle est dans le bon chemin en explorant ses eaux littorales, elle estime que c’est son droit de faire.
