Grand Maghreb

Le Ministère tunisien de l’intérieur révèle un plan subversif pour semer le chaos; Détails


Alors que les appels de l’opposition tunisienne montent en flèche, principalement le mouvement Ennahdha, les autorités locales de la province de Kasserine (ouest de la Tunisie) ouvrent une enquête sur la formation dans le but d’attaquer des propriétés publiques et privées, fomentant le chaos dans les quartiers populaires.

Selon le Ministère tunisien de l’intérieur, cette enquête fait suite à une plainte d’une personne selon laquelle un élément qu’il avait précédemment appelé lui avait été demandé d’inciter un groupe de jeunes habitant le quartier de Kerma de mineurs à commettre des émeutes et à fermer la route, au motif qu’il n’y avait pas de biens de consommation, en échange de l’octroi d’une somme d’argent qui serait augmentée si les manifestations se poursuivaient.

Dans une déclaration publiée mercredi, le Ministère tunisien de l’intérieur a ajouté que, suite à des recherches menées par le Groupe de la police judiciaire des mineurs, l’élément plaignant a été récemment incarcéré dans une affaire similaire afin de « forger un consensus sur l’intention de porter atteinte à la sécurité intérieure de l’État en vue de changer l’autorité de l’État ou d’amener les habitants à s’attaquer les uns les autres et de provoquer la panique et le pillage du sol tunisien ».

Le Ministère a confirmé que les résultats des recherches menées correspondaient aux résultats d’enquêtes de sécurité approfondies sur la planification par certaines parties d’émeutes et de mouvements de protestation destinés à être utilisés dans le cadre d’un programme spécial visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité dans diverses régions du territoire tunisien. Ces parties ont récemment pris d’intenses contacts avec des acteurs locaux et étrangers pour les aider à mettre en œuvre leur plan destructeur, comme le prévoit le communiqué.

Le 20 octobre dernier, l’Intérieur tunisien a arrêté deux personnes dans la province de Kasserine, en distribuant des fonds à deux autres personnes, en reconnaissant qu’elles avaient été utilisées pour des émeutes et le chaos en lançant des pneus et en alimentant les conditions dans les quartiers de la ville.

Il y a deux jours, le dirigeant du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a déclaré qu’il comptait sur la rue et sur la rue pour renverser la trajectoire du Président Kaïs Saïed, soulignant qu’il s’opposerait au retour de la « démocratie ».

Dans un discours prononcé à Bizerte, dans le nord du pays, Ghannouchi a évoqué les mouvements de protestation qui avaient eu lieu à Zarzis (sud-est) et à Hay al-Tadamon (l’un des plus grands quartiers populaires de la capitale), les décrivant comme une rencontre entre ce qui était politique et ce qui était social.

Ghannouchi considérait la situation du pays comme intenable car dangereuse, affirmant que l’objectif d’Ennahdha était de faire tomber le coup d’État, et notant, comme il l’a expliqué, que la Tunisie est dans un état d’agitation dû à l’absence de raison et à la prédominance des préjugés individuels.

Le Front de salut national (FSLN) de Tunisie a annoncé dimanche son action sur l’ensemble du territoire tunisien pour atteindre ce qu’il a appelé la « mobilisation politique » en faveur du retour à la démocratie et de la protection des libertés, considérant que la Tunisie est dans une situation de crise profonde nécessitant une direction éclairée et que ses membres ont entamé une série d’actions dans l’ensemble des gouvernorats tunisiens « dans le but de mobiliser politiquement pour le retour à la démocratie et la protection des libertés et des institutions ».

Vendredi, le Président tunisien Kaïs Saïed a souligné la nécessité d’appliquer un ensemble de textes qui préservent les institutions de l’État, car de nombreux indices et indices montrent qu’il y a quelqu’un qui cherche à ternir l’existence de l’État en arborant ses symboles.

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