Le mensonge est-il une doctrine fondamentale chez les Frères musulmans ?
Le chercheur en mouvements extrémistes et terrorisme international, Mounir Adib, affirme que le mensonge n’est pas un cas exceptionnel au sein des Frères musulmans et n’est pas seulement lié à l’histoire moderne de l’organisation et à ses pratiques politiques, mais est également lié aux phases de la fondation de l’organisation et à son fondateur, Hassan al-Banna, il y a près de 100 ans.
Dans un article publié dans (Al-Youm Al-Sabea) intitulé « Les Frères musulmans sont des menteurs », Adib ajoute que Hassan al-Banna était manipulateur et n’était pas honnête dans la présentation de ses idées ni dans ses pratiques politiques. La preuve en est qu’il a refusé d’informer ses partisans et ses sympathisants des intentions de l’organisation dans ses premières phases de formation, ce qui était évident dans le message du cinquième congrès en 1938, qui a été un choc pour de nombreux partisans et sympathisants, révélant la véritable nature de l’organisation et celle de son fondateur rusé, qui a complètement changé la direction du groupe.
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Adib poursuit : « Lors du cinquième congrès, Hassan al-Banna a décidé de plonger son organisation, alors âgée de 10 ans, dans la politique, et a également décidé lors de ce même congrès d’utiliser la violence, en créant une aile militaire appelée à l’époque le système cinquième. Le mensonge est ici clair puisqu’il n’a pas déclaré son intention de s’engager dans la politique ni de recourir à la violence jusqu’à ce qu’il ait rassuré un grand nombre de personnes sur leur adhésion aux Frères musulmans. »
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Le chercheur ajoute : « À ce moment-là, l’organisation est passée d’un groupe prêcheur à un groupe politique et violent, entraînant ainsi les partisans et les adeptes qui avaient prêté allégeance à l’organisation à cette époque. Je pense que le fondateur initial avait l’intention dès le premier moment de la création de l’organisation de pratiquer une activité politique violente, mais il a menti à ses partisans jusqu’à ce qu’il les ait piégés. »