Grand Maghreb

Le Maroc aborde 2026 à travers de profondes transformations et une confiance renforcée


Les réussites du Maroc dans divers domaines ne sont pas le fruit de décisions isolées, mais le résultat d’une vision royale intégrée, qui construit le présent avec constance et anticipe l’avenir avec confiance et responsabilité.

À l’approche de la fin de l’année 2025, le Maroc referme une période riche en mutations profondes ayant touché les sphères politique, diplomatique, économique, sécuritaire et sociale. Ce processus cumulatif reflète la clarté de la vision stratégique de l’État marocain et sa capacité à transformer les défis en opportunités.

Cette année a constitué une étape charnière renforçant la position du Royaume en tant que pôle de stabilité régionale, partenaire international crédible et modèle de réforme progressive, conduit par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à travers une vision alliant réalisme politique et dimension sociale, une vision qui ne se limite pas à bâtir le présent mais ouvre des perspectives d’avenir.

Au cours des dernières années, le parcours politique et développemental du Maroc s’est appuyé sur une vision royale clairement définie, servant de cadre structurant aux transformations qu’a connues le Royaume dans plusieurs domaines, de la politique et de la diplomatie à l’économie et au développement social. Cette vision ne repose ni sur une gestion conjoncturelle ni sur des solutions palliatives, mais sur une conception stratégique à long terme, conciliant les exigences de la stabilité interne et les impératifs de l’ouverture extérieure, tout en plaçant le citoyen au cœur des politiques publiques, à la fois finalité et moteur du développement.

La vision royale a contribué à instaurer un climat de stabilité ayant permis au Maroc de traverser un environnement régional troublé à moindre coût, tout en préservant la cohésion de ses institutions et leur capacité d’adaptation aux mutations. Cela s’est traduit par le renforcement des institutions constitutionnelles, la consolidation du principe de bonne gouvernance et l’ancrage du choix de la réforme dans la continuité, évitant ainsi au pays des secousses majeures ou des dérives imprévisibles.

Sur le plan diplomatique, le Maroc a réalisé, grâce à cette vision, des avancées significatives renforçant sa position régionale et internationale, notamment concernant la question du Sahara marocain. La diplomatie marocaine est parvenue à élargir le cercle de soutien à l’initiative d’autonomie et à l’imposer comme une solution réaliste et sérieuse au conflit.

Dans ce cadre, le Maroc a couronné son intense action diplomatique par la consécration internationale de l’initiative d’autonomie comme cadre unique et réaliste pour mettre fin au différend artificiel, après que le Conseil de sécurité des Nations unies, dans sa résolution 2797 du 31 octobre dernier, l’a consacrée comme

base exclusive de tout processus de négociation, tout en encourageant les parties à négocier sur cette base et en renouvelant le mandat de la MINURSO. Il s’agit là d’un tournant décisif dans les positions internationales et d’un pas important vers une solution politique durable.

Les positions de puissances internationales influentes, aux côtés de nombreux pays africains, européens et latino-américains, traduisent une conviction croissante selon laquelle le différend artificiel autour du Sahara ne saurait plus être abordé à travers des approches dépassées, et que la proposition d’autonomie constitue un socle sérieux pour tout processus de négociation futur. Ce dynamisme diplomatique est le fruit d’un travail institutionnel continu mené par le Maroc au sein des Nations unies et au-delà, s’appuyant sur sa légitimité historique et juridique ainsi que sur la stabilité dont jouissent les provinces du Sud.

Cette orientation a également permis au Royaume de diversifier ses partenariats stratégiques, de renforcer son ancrage africain et de consolider sa présence dans les espaces arabe et méditerranéen, jusqu’à établir des partenariats avancés avec des puissances internationales majeures.

La vision royale s’est concrétisée à travers des projets structurants ayant redessiné la carte du développement national, notamment par le renforcement des infrastructures, la modernisation des ports et des réseaux de transport, ainsi que l’investissement dans les énergies renouvelables et les industries stratégiques. Ces efforts ont contribué à renforcer l’attractivité du Maroc pour l’investissement, à accroître sa compétitivité et à créer des emplois, malgré les défis liés aux fluctuations économiques mondiales.

Sur le plan social, la vision royale a veillé à instaurer un équilibre entre croissance économique et justice sociale, à travers le lancement de grands chantiers de protection sociale, la réduction des disparités territoriales et le soutien aux catégories vulnérables. Ainsi, les succès du Maroc ne sont pas le résultat de décisions ponctuelles, mais l’aboutissement d’une vision royale globale, qui bâtit le présent avec solidité et anticipe l’avenir avec confiance et responsabilité.

Parallèlement, le Maroc a renforcé sa position en tant qu’acteur régional majeur dans un environnement instable, s’imposant comme une force de stabilité et de médiation, notamment en Afrique et dans la région du Sahel. Le Royaume a continué à se présenter comme un partenaire fiable en matière de sécurité régionale, à travers la coopération sécuritaire et de renseignement, ainsi que par des initiatives de développement et économiques visant à traiter les causes profondes de l’instabilité.

Le Maroc a également consolidé son image internationale en tant qu’acteur de confiance dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, grâce à son expertise sécuritaire accumulée et à son approche proactive combinant dimensions

sécuritaire, développementale et intellectuelle. Cette réputation a fait du Royaume un partenaire privilégié pour de nombreuses grandes puissances et organisations internationales.

Une révolution silencieuse des infrastructures et du développement

Sur les plans économique et développemental, le Maroc a poursuivi en 2025 la mise en œuvre de grands projets structurants renforçant sa compétitivité et reliant les différentes régions du Royaume à des réseaux modernes de transport, de logistique et d’énergie. Les infrastructures ont connu un essor notable, à travers l’extension des réseaux autoroutiers et ferroviaires, ainsi que le développement des ports et des zones industrielles et logistiques, consolidant ainsi la position du Maroc en tant que plateforme régionale de commerce et d’investissement.

Dans le même esprit, le Royaume a élargi ses partenariats économiques avec des acteurs internationaux influents, selon une approche fondée sur la diversification des partenaires et l’absence de dépendance à un seul pôle, ce qui a permis d’attirer des investissements qualitatifs dans des secteurs clés tels que les énergies renouvelables, l’industrie automobile et aéronautique, ainsi que l’économie numérique.

Sur le plan politique, le Maroc a poursuivi la consolidation d’un modèle réformateur fondé sur la stabilité et la progressivité, loin des ruptures hasardeuses. Les institutions élues ont été renforcées, le principe de la reddition des comptes a été consolidé, et les réformes liées à la régionalisation avancée ont continué d’être mises en œuvre, renforçant le développement local et rapprochant la décision du citoyen.

Cette dynamique a contribué à renforcer la confiance des acteurs économiques et sociaux dans la trajectoire globale de l’État, dans un contexte régional marqué par de fortes turbulences politiques et un blocage des perspectives de réforme dans plusieurs pays.

Parmi les traits marquants de l’année 2025 figure l’approfondissement du projet et du concept de l’État social, dont les fondements ont été posés par le Roi Mohammed VI. Le Maroc a poursuivi la mise en œuvre de grands programmes sociaux visant à améliorer les conditions de vie des citoyens, à élargir la couverture sanitaire, à réformer le système de protection sociale et à soutenir les populations vulnérables.

Cette approche ne s’est pas limitée à la dimension économique, mais a également englobé le renforcement de la justice sociale et territoriale et la réduction des disparités régionales, consacrant ainsi un modèle de développement plus équitable et équilibré.

Sur les plans culturel et intellectuel, le Maroc a maintenu son rôle de vecteur de promotion des valeurs de tolérance et de modération, s’appuyant sur sa spécificité

religieuse fondée sur la Commanderie des croyants, le rite malékite et la doctrine acharite. Ce choix a renforcé l’image du Royaume comme pays ouvert et tolérant, capable de lutter contre l’extrémisme à ses racines intellectuelles.

Dans le domaine sportif, le Royaume a poursuivi la valorisation de ses acquis, notamment après les succès internationaux du football marocain, faisant du sport un outil de soft power renforçant son rayonnement international et sa capacité à organiser de grands événements et à développer des infrastructures sportives de haut niveau.

À l’approche de la fin de l’année 2025, le Maroc apparaît ainsi comme un pays ayant accumulé d’importants acquis stratégiques sur plusieurs plans, se positionnant comme un État qui conjugue ambition et réalisme, ouverture et préservation des constantes. Ces transformations ne sont ni conjoncturelles ni passagères, mais le fruit d’une vision royale de long terme visant à bâtir un Maroc fort, socialement cohérent, influent sur le plan régional et crédible sur la scène internationale, dans un monde de plus en plus en quête de modèles stables et capables de s’adapter aux mutations accélérées.

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