Le Houthi, les Frères et le Terrorisme… Un triumvirat qui cherche à détruire l’accord de Riyadh
Les groupes terroristes et les milices Houthi ont intensifié leurs opérations dans le sud du Yémen, à la suite d’un appel lancé par l’Arabie saoudite aux parties à » l’Accord de Riyadh » pour qu’elles achèvent l’application de l’Accord, par des attaques lancées depuis Aden et Abyan.
Al-Houthi et les Frères et leurs outils de cellules terroristes semblent avoir pris conscience du danger que représente l’initiative de l’Alliance, menée par l’Arabie Saoudite, pour mettre fin à l’application de l’Accord de Riyadh, qui a suscité l’espoir des Yéménites. Ces groupes terroristes se sont engagés à lancer des attentats sanglants contre la sécurité du Yémen et des civils.
L’Arabie Saoudite a lancé un coup d’arrêt aux milices Houthi après qu’elles se sont engagées à renforcer la cohésion du camp anti-coup du camp et qu’elles ont demandé aux parties à l’accord de Riyadh de se réunir d’urgence pour mettre en oeuvre les autres points d’accord qui seraient tous unis contre les rebelles soutenus par l’Iran.
Les parties à l’Accord de Riyad ont engagé le Gouvernement yéménite et le Conseil de transition à achever l’application de l’Accord, y compris la formation d’une délégation de négociation conjointe et d’une composante sécurité et militaire.
Les milices Houthi ont compris que l’étape de la conclusion du consensus yéménite mettrait fin à leur guerre et à leur déplacement, afin que les drones de nuit puissent être redéployés de manière à semer la terreur et la panique parmi la population de la capitale intérimaire d’Aden.
Elle a également animé son document conjoint avec les Frères, représentant Al-Qaida terroriste, dans une attaque meurtrière qui a fait 12 morts et des blessés parmi les civils et les soldats.
Parallèlement, les cellules de ces groupes terroristes ont tenté d’assassiner le Ministre de la fonction publique et de l’assurance, M. Abdul Nasser Al-Oli, à la suite d’une explosion terroriste de mélange de documents, en tant que Ministre principal du Conseil de transition du Gouvernement des compétences créé en vertu de l’Accord de Riyadh.
Le Conseil de transition du Sud a condamné ces actes de terrorisme et a demandé à ses forces renforcer la préparation et la vigilance de tous les groupes terroristes à Aden, Abyan et dans toutes les provinces du sud.
Le porte-parole officiel du Conseil de transition du Sud, Ali Al-Kathiri, a déclaré que le Conseil de transition du Sud, confronté à un plan nouveau et dangereux visant à supprimer son rôle, confirmait que ce plan échouerait et continuerait d’être la source de l’échec et de l’appui de ces groupes terroristes, et ne ménagerait aucun effort pour protéger son peuple contre les dangers et la criminalité.
Dans une déclaration, l’orateur a invité » l’Aïn News » à consulter une copie de la Déclaration des frères et amis et de l’Alliance arabe, régionale et internationale de lutte contre le terrorisme afin d’apporter l’appui nécessaire à la poursuite de notre »guerre commune contre le terrorisme et ses groupes et à la libération d’Aden et du Sud en général de leurs propres sources criminelles ».
La nécessité de l’accord de Riyadh pour la défaite du Houthi
Tout observateur de l’opinion publique et des tendances du Yémen, qui s’unit contre le refus de la machine à tuer des milices houthistes en tant que principal ennemi qui a détruit l’avenir du pays, voit ses sentiments et ses souhaits communs à de vastes secteurs de la population.
De la même manière, les Yéménites rejettent les Frères du Sud, qui partagent les Houthis, comme une nouvelle vague d’escalade qui crée des défis et des obstacles au succès du programme d’action du gouvernement yéménite en raréfiant les ressources financières, en créant des institutions étatiques corrompues et en perturbant la vie dans les zones libérées.
Selon l’analyste politique Jamal Abdel Ghani, la mise en oeuvre de l’accord de Riyadh ne constitue pas seulement un coup douloureux pour les Frères, mais elle offre une occasion précieuse de renforcer l’armée yéménite et de résister à la violence dans les domaines de Marib, Al-Hudaydah, Hajjah et Ad Dali’, et de se réjouir de la défaite des milices houthistes, qui ne peuvent réussir.
Il a noté que les récentes déferlements de milices houthistes avaient fait de nombreuses voix, qu’elles soient partisanes ou populaires, s’évertuant cette incompétence de la part des dirigeants de la Légitime Alliance et des dirigeants de l’Alliance, afin de faire avancer le reste des fronts, et de déclarer son retrait de l’Accord de Stockholm afin de mobiliser les forces de qualité existantes et de libérer la ville restante de Al-Hudaydah.
Sur le plan des variables et des interactions entre les positions internationales, selon l’expert yéménite, les récentes positions américaines du nouveau gouvernement, qui ont souligné l’importance d’accélérer l’application des autres dispositions de l’« Accord de Riyadh », ont également été mises en évidence comme une nécessité pour empêcher le démantèlement du Front, qui est composé de la majorité des anti-Houthis yéménites.
Abdul Al-Ghani estime que l’Arabie Saoudite, qui dirige les pays de la coalition en les invitant aux parties yéménites, est tout à fait à l’aise, et qu’elle est motivée par une véritable renaissance de l’accord de Riyad, et qu’elle décide de résoudre la lutte contre les milices Houthistes en unissant toutes les forces sur les fronts des combats.
En même temps, la fin du coup d’État du Houthi met fin aux plans de Frères et manipule les dirigeants des groupes militaires sur les fronts de la guerre et à l’intérieur des zones libérées, comme cela a été récemment le cas pour des parties régionales hostiles au projet arabe dans la région, d’après les analyses politiques.
Traduction au sol
Membre de l’organisation unitaire Nasri Yéménite Mijib Al Qamtar considère que l’Accord de Riyadh est un plan national, comme un plan de lutte pour surmonter les divergences des forces anti-Houthis et mettre en oeuvre ses dispositions. Il est devenu nécessaire d’unifier le foyer national de légitimité et de renforcer le front militaire et de sécurité face aux défis et au terrorisme transnational organisé.
Le moment où l’Arabie saoudite est invitée et les signataires de l’accord de Riyadh se félicitent est d’une importance capitale, car il s’agit d’une base sur laquelle les Yéménites s’accordent pour une solution politique globale et la communauté internationale pour mettre fin à la guerre et sauver le pays d’un désastre humanitaire imminent.
Al-Qamtari a déclaré dans des déclarations à l’intention des « Aïn News » que le Gouvernement et le Conseil de transition avaient accueilli favorablement l’invitation de l’Arabie saoudite à traduire une procédure nécessaire pour ces positions déclarées, et qu’il n’était plus nécessaire d’attendre plus longtemps que les autres dispositions de l’ « Accord de Riyad » soient appliquées.
L’achèvement de » l’Accord de Riyadh » permettrait au Gouvernement de trouver de nouvelles voies pour remédier à la situation de vie et de services des populations, ainsi que pour normaliser la vie dans les gouvernorats libérés, sur la base des résultats obtenus par le reste de l’Accord et pour mettre fin aux conflits de sécurité et de sécurité militaire, conformément à la politique yéménite.
Il a souligné que l’achèvement de l’accord représentait la dernière occasion d’unir les forces yéménites face au coup d’État du Houthi et à l’échec de cet accord, qui aurait des conséquences désastreuses, et que les milices utiliseraient les cellules terroristes, les missiles balistiques et les avions de chasse pour liquider leurs adversaires un par un jusqu’à ce qu’ils contrôlent leur mainmise sur le Yémen.
Il est évident que personne ne veut que l’accord de Riyadh mette fin à ses dispositions, en particulier sur le plan militaire et sur le plan de la sécurité. D’après le Qatar, plus Aden est stable, plus il tente de mettre en place le chaos, plus la stabilité de la capitale n’est au service de ses projets.
Le Dirigeant yéménite a expliqué que ces parties se mobilisaient dans le sud et qu’elles tentaient de semer le trouble et qu’elles étaient humiliées par un acte d’attentat ou un petit trouble dans ce pays, qui s’ajoute aux médias officiels, voire à la manipulation et à la diffusion de poison et d’accusations au profit d’une seule partie au sein du système légitime, soulignant au Gouvernement la nécessité d’en finir avec cette fenêtre d’armes à double tranchant.