Le Hezbollah répond à l’ultimatum de novembre et réaffirme son attachement aux armes
Le Hezbollah libanais a réagi à l’ultimatum américain adressé à l’armée libanaise pour résoudre la question de son arsenal, affirmant son attachement à ce qu’il qualifie de « droit à la résistance ».
Jeudi, le mouvement chiite a déclaré refuser que le Liban soit « entraîné dans une négociation politique avec Israël », insistant sur son « droit légitime à résister à l’État hébreu ».
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Dans une lettre ouverte adressée au président libanais Joseph Aoun, au Premier ministre Nawas Salam et au président du Parlement Nabih Berri, le Hezbollah a estimé qu’Israël ne respectait pas le cessez-le-feu conclu il y a un an.
Le message souligne que « le Liban est actuellement concerné par la fin de l’agression, et non par une quelconque soumission au chantage ou à une tentative d’entraîner le pays dans des négociations politiques avec Israël ».
Hier encore, la chaîne israélienne Channel 13 a rapporté que l’émissaire américain Tom Barak avait accordé à l’armée libanaise un délai expirant à la fin du mois de novembre pour opérer un changement concernant la question des armes du Hezbollah.
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Selon le même rapport, Barak aurait précisé qu’en cas d’inaction, Israël serait autorisé à mener des attaques, avec la compréhension et l’accord implicite de Washington .
La chaîne israélienne a également indiqué que l’armée israélienne se préparait à une éventuelle campagne militaire de plusieurs jours contre le Hezbollah, alors que Tel-Aviv intensifie ses menaces de reprendre les frappes dans l’espoir de pousser le gouvernement libanais à désarmer le mouvement.
Le climat reste donc tendu entre le Liban et Israël, dans un contexte régional marqué par une montée des tensions et des inquiétudes croissantes quant à l’éventualité d’un nouveau conflit entre le Hezbollah et Tel-Aviv.
D’après le journal israélien Haaretz, des estimations de renseignements occidentaux indiquent que le Hezbollah est parvenu, au moins partiellement, à reconstituer son réseau d’approvisionnement militaire, recevant des cargaisons d’armes en provenance d’Iran via l’Irak et la Syrie.
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