Le Hamas s’en prend aux habitants de Gaza pour les expulser de leurs maisons et les dépouiller de leurs terres
La corruption et la mauvaise gestion des finances publiques sont parmi les sujets les plus controversés dans les territoires palestiniens en général et dans la bande de Gaza en particulier. Les accusations de trafic d’influence et de gaspillage de l’argent public s’étendent aux chefs du Hamas qui contrôlent la situation.
Quatorze ans après le coup d’État sanglant du Hamas dans la bande de Gaza, qui a permis de prendre le contrôle de la bande de Gaza, à la destitution du Fatah et de l’Organisation de libération et au déménagement en Cisjordanie, Gaza vit dans l’isolement et une triste réalité, caractérisée par la privation, la pauvreté, la corruption, l’autocratie et la répression. Les situations économiques et sociales sont tout aussi tragiques, selon des rapports internationaux.
Beaucoup considèrent le Hamas comme une entité corrompue dont les fonctionnaires vivent dans une richesse et un monopole exorbitants sur les privilèges dans la bande de Gaza, tandis que les autres Palestiniens sont tentés de vivre, avec un taux de pauvreté qui touche une famille sur trois et un taux de chômage supérieur à 50 % de la population active totale.
Ces dernières années, des scandales ont ébranlé la confiance des Palestiniens dans les dirigeants du mouvement et ses slogans « lutte », comme les affaires de manipulation de l’aide internationale, comme le scandale de la bourse omanaise pour la reconstruction de plusieurs maisons détruites dans la bande de Gaza et la fraude au hadj qui a terni l’ancien ministre des Awqaf Ismail Radwan, où le nom de son fils Anas a été donné à l’honneur de l’Arabie Saoudite à l’égard des manifestants palestiniens.
Le plus récent de ces scandales est l’opération de déplacement à Gaza que mène le Hamas en ce moment, après la destruction de maisons appartenant aux habitants de la ville de Rafah, dans le Sud de la bande de Gaza, et l’arrestation d’un certain nombre d’entre eux, sous prétexte que les terres appartiennent au Gouvernement, comme l’a montré une vidéo de la presse saoudienne, Hussein al-Ghaoui.
Dans la vidéo, un Palestinien âgé assis au sol au milieu de débris des maisons, qui raconte avec amertume ce qu’il a subi après avoir pris sa terre, a montré des documents prouvant qu’il possédait la terre et qu’elle n’était pas aussi gouvernementale, comme le prétend le Hamas.
L’homme a dit : Ce terrain a des acomptes au ministère de finances… 1128 Ces papiers sont fondées partout, on dit que la terre est gouvernementale, quelle terre publique, cette terre est au ministère de finances, une terre d’état ? Comment cette terre est devenue une terre d’état ?
Il a continué à dénoncer : S’il s’agit d’un territoire d’État, l’ensemble des terres de Rafah est d’État, il n’y a pas de terres de propriété, il n’y a pas de propriété à Rafah, si c’est un territoire d’État.
L’homme a fait allusion à une série de papiers entre ses mains et a dit : C’est un domaine bien connu en finance, depuis de nombreuses années, il y a 200 ans, propriété d’Abou Rabaa il y a 200 ans, enregistré au nom d’Abou Rabaa.
Il se demande : Et ils disent qu’elle est gouvernementale, mais alors, comment elle est devenue gouvernementale ? A quel droit est-elle devenue une terre d’État ? Si c’est un territoire gouvernemental, tout le territoire de Rafah est gouvernemental. Qu’avons-nous à Rafah ? C’est honteux et injuste. C’est une calomnie.