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Le Hamas et les Houthis – Des relations contradictoires et des honneurs ensanglantés


Entre les différents pays, l’Iran a planté plusieurs armes dans le but de contrôler la région arabe, d’étendre le chaos et la violence, de diviser les États, d’établir entre eux des relations illégales visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité du pays, comme en Palestine et au Yémen, par l’intermédiaire de ses principaux acteurs, le Hamas et les milices des Houthis.

Hamas et les Houthis

Une relation coupable et ensanglantée entre la milice des Houthis au Yémen et le Hamas en Palestine financés par l’Iran, que les deux parties ont essayé de cacher pendant des années, parfois même avant de l’admettre officiellement, en faisant l’apologie de la provocation dans la région, alors que les États arabes s’efforcent de classer les Houthis comme un groupe terroriste.

Ce rapprochement entre les deux groupes montre une certaine contradiction dans leurs positions antérieures. En 2020, les deux parties ont échangé des messages d’amour controversés par l’intermédiaire du Bureau politique des Houthis, dans lequel Ismaël Haniyeh a fait part de sa profonde gratitude aux dirigeants et au peuple yéménites, saluant ce qu’il a considéré comme leur « rôle dans la cause palestinienne ».

De leur côté, les Houthis ont accueilli favorablement la lettre, un membre du Bureau politique des Houthis ayant déclaré : « Nous échangeons les mêmes sentiments avec les frères du Hamas et invitons les habitants de la nation islamique à prendre la parole, à agir avec sérieux et en toute connaissance de cause et avec clairvoyance pour contrer les projets des ennemis, faire échouer les tentatives de normalisation et se rapprocher de l’ennemi sioniste », dit-il.

Convergence et exploitation

Les observateurs considèrent alors ce message comme destiné à favoriser la convergence et la coordination entre amis et alliés de l’Iran, en direction d’une coordination spécifique, d’une vision dans l’intérêt de Téhéran, ou d’une réciprocité de la consommation de l’autre partie.

Surtout, cela fait suite à ce qu’il a annoncé, il y a deux ans, Abdul-Malik al-Houthi, le chef du groupe, à la fin de laquelle les milices se préparent à la libération de cinq Saoudiens, en échange de la libération de membres du Hamas palestinien arrêtés à Riyad.

Hommage au sang

En juin dernier, le représentant du Hamas et son directeur de bureau au Yémen, Muadh Abushamala, ont gracié et accordé ce qu’il a appelé un « bouclier de mouvement » aux dirigeants des milices, Mohammed Ali al-Houthi, en même temps que le massacre de civils Marib par des roquettes et des défilés, qui a fait près de 21 morts parmi les civils, ce qui a provoqué une condamnation locale, régionale et internationale massive.

Cet hommage a provoqué une indignation générale dans la rue yéménite et arabe, s’il était considéré comme un participant direct au meurtre des Yéménites, qu’il légitimait les crimes des Houthis, et qu’il reconnaissait une relation officielle entre sa représentation et son bureau à Sanaa au service de l’agenda iranien dans la région, tandis que les experts ont affirmé que les relations du Hamas avec les Houthis n’étaient pas nouvelles, ne se limitant pas aux médias, à la finance ou aux échanges de soutien.

À la suite de cette vague de violence de l’année dernière, le Hamas a commenté, par des déclarations dans lesquelles il tentait de revenir sur sa position, qu’il « semblait avoir été motivé par le maintien d’options ouvertes à cet égard, et que toute déclaration, position ou action qu’il considérerait comme partiale de l’une ou l’autre des parties ou comme une ingérence du Mouvement dans le conflit maléfique du Yémen et d’autres pays est personnelle et ne reflète en aucune façon le Mouvement et ses dirigeants ».

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