Le Conseil de sécurité condamne la piraterie des Houthis du navire Rawabi et demande qu’il soit libéré
Vendredi, le Conseil de sécurité des Nations unies a appelé à la « libération immédiate » du navire émirati, affrété par les rebelles houthis début janvier et son « équipage », selon des sources diplomatiques.
Cette déclaration, rédigée par le Royaume-Uni et adoptée à l’unanimité, condamne l’immobilisation du navire Rawabi.
Dans cette déclaration, dont l’Agence France-Presse a pris connaissance, les membres du Conseil ont exigé que « toutes les parties règlent cette question rapidement » et ont souligné « l’importance de la liberté de navigation dans le golfe d’Aden et dans la mer Rouge conformément au droit international ».
En conclusion, le Conseil exhorte « toutes les parties à mettre un terme à l’escalade et à coopérer de manière constructive avec l’Envoyé spécial des Nations Unies pour la reprise des pourparlers politiques ouverts à tous ».
Dans une lettre récente adressée à l’ONU, les Émirats ont indiqué que l’équipage du navire était composé de 11 hommes, dont sept Indiens et un Éthiopien, un Indonésien, un Birman et un Philippin.
Les condamnations arabes et internationales se sont poursuivies pour le piratage du navire de secours par les milices houthis, affirmant que les crimes d’agression menacent la navigation internationale et les routes maritimes.
Le porte-parole de La Coalition yéménite de soutien à la légitimité, le général Turki Al-Maliki, a déclaré que le navire cargo Rawabi, battant pavillon des Émirats arabes unis, avait été piraté et enlevé le 2 Janvier, alors qu’il naviguait au large de la province d’Al-Hudaydah (à l’Ouest).
Le navire transporte tout le matériel de terrain nécessaire au fonctionnement de l’hôpital de campagne d’Arabie saoudite à Qatari, y compris des ambulances, du matériel médical, des appareils de communication, des tentes et une cuisine de campagne, ainsi que des boulangeries de campagne et des accessoires de soutien technique et de sécurité.
