Grand Maghreb

Le brouillard des Frères Électroniques entrave la tâche de réunification libyenne


Le groupe des Frères a lancé ses éléments et ses racines électroniques pour semer la discorde et les rumeurs dans les pays qu’il a créés. La dernière tentative a été de bloquer la collecte d’informations et la construction d’un État national libyen, loin des interventions extérieures, surtout après la création du nouveau pouvoir exécutif, dirigé par  »Abdul Hamid Al-Dabaiba ».

Selon l’agence de presse libyenne officielle Wal, une source de la Direction de la sécurité de la ville libyenne de Tabarq, le lundi 8 mars 2021, a annoncé que les autorités avaient pu arrêter une cellule du groupe terroriste des Frères, composée de personnes de nationalités arabes (non encore divulguées), qui avait créé une chambre spécialisée dans les intrusions électroniques, et qu’elles avaient procédé à des actes de piraterie, à des écoutes téléphoniques et à des pirataguillis.

Il convient de noter que les Frères ont pris la Libye, « Ras Harba », pour mener leurs activités subversives dans la région, alors que les forces armées libyennes mènent une guerre nécessaire contre les Frères et autres milices terroristes et les bandes armées qui se propagent dans le pays.

Les Frères, par leurs éléments électroniques, se concentrent sur les tentatives visant à exclure la Chambre des représentants de la Libye du processus d’instauration de la confiance, afin que la question de l’octroi de la confiance soit soumise à la Commission du dialogue politique, dans laquelle les Frères ont une alliance avec les représentants de la région occidentale, à majorité absolue, et que les Frères ne veulent pas tenir les élections prévues pour décembre 2021, sachant qu’ils seront les principaux perdants.

Dans des déclarations précédentes, un membre de la Chambre des représentants libyenne, Ali Al-Takbali, a annoncé qu’il y avait des divergences sur la formation du nouveau gouvernement d’unité nationale, indiquant que la raison de son apparition était les « islamistes idéologiques », ainsi que les milices du gouvernement d’accord national dirigé par «Fayez Al-Sarraj», soutenu par la Turquie et qui contrôle la sécurité dans le pays, dont la capitale est Tripoli.

Les analystes libyens estiment que le président turc Recep Tayyip Erdoğan a un rôle important à jouer en soutenant les éléments des Frères en Libye et en leur apportant le soutien nécessaire, comme il le fait avec les autres éléments des Frères de la région, pour déclencher une guerre civile dans le pays afin de préserver les acquis d’Ankara, renforcés par les accords signés entre le gouvernement de Al-Wifaq et le gouvernement turc, qui permettent au peuple libyen de prendre le contrôle.

Les militants libyens ont expliqué que l’arrestation par les autorités de sécurité de la cellule Al-Ikhwan risquait encore d’entraîner l’organisation des Frères et leur allié turc, Erdoğan, en Libye, ce qui confirmait que Ankara continuait de soutenir les milices de la « concorde » avec les armes et la formation.

Ces militants ont demandé au peuple libyen d’appuyer le processus politique et de rompre le complot « Turki Al-IKhwani », qui a fait sortir la Turquie et son parc du territoire libyen.

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