En mars dernier, Nasrin Sotoudeh, une avocate iranienne et défenseure des droits de l’Homme, avait été condamnée à 33 ans d’emprisonnement et 148 coups de fouet pour avoir exercé sa profession et défendu les droits des femmes. En effet, la Libération a cité que Sotoudeh vient d’effectuer une grève de faim pour demander la libération des prisonniers politiques en Iran, dont la situation s’aggravait avec l’émergence de la pandémie du Covid–19.
Depuis deux ans dans la prison, la célèbre défenseuse des droits humains manifeste contre les conditions de détention, qui sont dégradées davantage depuis l’apparition de l’épidémie du nouveau coronavirus. Nasrin Sotoudeh a écrit depuis sa cellule : Militants des droits humains ! En pleine crise du coronavirus, qui touche l’Iran et le monde, les conditions des prisonniers politiques sont devenues si difficiles que leur détention ne peut plus continuer avec tant d’oppression.