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L’Algérie: Premier sommet numérique arabe sans papier


Mardi, en Algérie, les manifestations du Sommet arabe sont lancées dans sa 31e version qui connaît de grands bouleversements technologiques, que les responsables algériens ont décrit comme le « premier sommet numérique » loin des collines de papier.

Le sommet de deux jours, sous la présidence du président algérien Abdelmadjid Tebboune, a pour thème un programme chargé de questions et de dossiers, dans lequel les participants espèrent un consensus qui contribuera à résoudre les crises de la région.

Parmi les dossiers les plus marquants de la table ronde figurent la question palestinienne et la guerre russo-ukrainienne, ses effets sur la sécurité alimentaire et énergétique de la région, le terrorisme et ses répercussions au Moyen-Orient, les crises en Syrie, au Yémen et en Libye, les interventions de la Turquie et de l’Iran dans le monde arabe et la crise climatique.

Prélude aux sommets arabes

Les médias algériens citent le directeur contemporain du travail diplomatique au Ministère des Affaires étrangères, Oqba Chabi, qui confirme que le 31e Sommet « est le premier sans papier, un précédent ».

Il a expliqué que « l’élaboration et l’entrée en vigueur du projet avaient été réalisées après l’expérience de l’Égypte, par l’intermédiaire du Secrétariat de l’UNU, lors de réunions au niveau des ministres des affaires étrangères, qui avaient également été tenues sans dossiers ni documents ».

Son pays a réalisé d’importants progrès dans les domaines de la numérisation et des technologies de l’information et de la communication, ce qui a permis à l’Algérie de fournir toutes les conditions et toutes les capacités nécessaires pour que le premier Sommet de 2022 soit sans papier.

Au cours des derniers mois, des comités de travail ont été créés dans différents secteurs du pays pour examiner la possibilité de concrétiser l’idée, de mettre au point le projet et de le mettre en œuvre.

Une tonne et demie de papier

Sur l’importance de cette idée, le responsable algérien a indiqué que les sommets précédents avaient utilisé environ une tonne à une tonne et demi de papier lors de toutes les réunions précédentes au sommet, chaque réunion distribuant environ 150 exemplaires aux responsables présents.

La quantité de papier, de matériel d’imprimerie et de personnel, ainsi que le temps et le coût nécessaires à la préparation du processus, nous ont amenés à réfléchir à la numérisation et à la tenue sans papier du sommet.

En ce qui concerne les solutions de remplacement numériques, le Directeur du Service diplomatique du Ministère des affaires étrangères a indiqué que les quatre réunions préparatoires avaient été tenues sans papier et que tous les logiciels avaient été mis au point de façon à fonctionner pleinement. Il a fait observer que toutes les délégations disposaient d’ordinateurs informatisés à haute technologie, y compris des projets de résolution, que les délégations pouvaient suivre toutes les modifications et que toutes les préparations logistiques du sommet avaient été recrutées afin de préserver les ressources naturelles, de stocker et d’archiver les fichiers et de procéder à des signatures électroniques.

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