L’aide humanitaire… Le nouveau plan de la Turquie pour ses projets coloniaux par la Libye
La Turquie exploite la nécessité pour les pays pauvres de satisfaire leurs aspirations coloniales et d’intervenir dans leurs affaires sous le slogan de l’aide humanitaire, ou de fournir une assistance pour la sécurité et le déminage, comme en Libye occidentale.
La Turquie, dirigée par Recep Tayyip Erdoğan, a récemment eu recours à un mode d’ingérence dans les affaires des États qui veulent s’emparer de leurs richesses après avoir échoué aux affrontements militaires directs, en particulier après que les forces régionales se sont opposées à elle et, en premier lieu, à l’Égypte, qui a pu mettre fin à ses déplacements en Libye.
Le Président turc tente d’utiliser la puissance douce, l’appel à l’aide humanitaire pour les pays pauvres, dont le plus récent est peut-être l’envoi d’un avion turc d’aide médicale au Bangladesh pour remettre en état un hôpital rohingya et l’ouverture, samedi dernier, de 3 puits d’eau à la périphérie de la capitale tchadienne, N’Djamena.
Après l’échec du plan turc d’occupation de la Libye, en collaboration avec les Frères, avec la fin du mandat du gouvernement d’Al-Wafaq, le régime turc a cherché à conclure avec le nouveau gouvernement libyen une transaction suspecte, en utilisant le document d’aide.
Des sources libyennes informées ont révélé que Erdoğan s’efforçait de conclure un accord avec le chef du Gouvernement d’unité nationale, Abdul Hamid Al-Dabaiba, afin de redonner le pouvoir et le contrôle aux Frères dans tous les pays libyens, et pas seulement à l’Ouest, en échange d’incitations matérielles à fournir une assistance humanitaire au peuple libyen, et que cet accord est actuellement à l’étude.
« Le gouvernement d’entente nationale (GNA) sortant, dirigé par Fayez Al-Sarraj, a ouvert la porte à l’intervention de la Turquie en Libye pour le maintenir au pouvoir par la force, et a signé avec elle un accord douteux en violation de la résolution des Nations unies sur l’embargo sur les armes contre la Libye, au nom de la préservation de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme ».
La Turquie a adopté son accord avec le GNA fin 2019 comme prétexte à une intervention militaire, à l’envoi de milliers de mercenaires et à la réalisation des objectifs expansionnistes de la Turquie en Afrique.
« Malgré l’accord de cessez-le-feu signé en octobre par les Libyens, qui stipule que toutes les troupes et les mercenaires étrangers quittent la Libye et changent le pouvoir exécutif du pays, la Turquie s’est occupée de mercenaires et ne les a pas retirés de la Libye malgré les pressions récentes des Européens et des Américains ».
La Turquie cherche à accroître le nombre de ses mercenaires afin de mener à bien ses projets en Afrique, en particulier en Libye, de poursuivre la guerre et de l’utiliser comme une route pour les États africains.
Il est devenu clair que les aspirations des Turcs n’étaient pas uniquement représentées par le pétrole libyen et la richesse de la Libye, après que de récents articles de presse ont révélé que le président turc Recep Tayyip Erdoğan avait retiré un groupe de mercenaires syriens en Libye et les avait envoyés au Mali, ce qui confirme l’idéologie coloniale que la Turquie cherche à mettre en oeuvre sur le continent noir.