Golfe Persique

L’accord saoudien-iranien est un nouvel espoir pour mettre fin à la guerre au Yémen


Le Centre pour les systèmes d’information géographique (GIS) a présenté les résultats de l’accord Arabie saoudite-Iran sur le processus de paix au Yémen. Dans un rapport intitulé « Nouvel espoir de mettre fin à la guerre civile au Yémen », dans lequel il affirmait que, tandis que les combats entre le gouvernement yéménite et les Houthis se poursuivaient, le renouveau des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie saoudite pourrait relancer les pourparlers de paix.

Le rapport a ajouté que le rétablissement des relations diplomatiques entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, deux pays qui soutiennent les deux parties au conflit, a ravivé l’espoir de mettre fin aux combats qui ont coûté la vie à au moins 150 000 personnes depuis 2014, dans l’une des pires catastrophes humanitaires au monde.

Le rapport indique que l’encadré 18 est l’un des champs de pétrole les plus productifs du pays, situé dans un endroit idéal sur les rives de la mer Rouge, une zone dont le PIB devrait tripler, passant de 1,8 billion de dollars à 6,1 billions de dollars d’ici 2050.

Les conditions de sécurité et de travail sont précaires. Le pétrole est la principale source de revenus du gouvernement yéménite, pour soutenir ses efforts de guerre contre les Houthis soutenus par l’Iran, et le Yémen n’est qu’au 53e rang mondial pour la production de pétrole, avec environ 70 000 barils par jour.

Le rapport indique que d’autres secteurs de l’économie sont dans une situation déplorable, avec le Yémen qui importe près de 90 % de sa totalité et de tous ses biens, des prêts financiers, dont 300 millions de dollars du Fonds monétaire international et un milliard de dollars du Fonds monétaire arabe, sont obtenus, mais la plupart sont destinés aux fonctionnaires et à l’armée.

Le rapport a souligné que les Houthis, qui se battent pour le gouvernement pour tirer profit des revenus pétroliers, y compris le paiement des salaires des fonctionnaires dans les zones qu’ils contrôlent, sans partage des revenus, menacent de continuer à harceler les gros pétroliers qui se rapprochent de la côte yéménite, et le risque ultime est que les Houthis coupent le passage international de la mer Rouge.

Marché parallèle

Malgré sa production modeste, l’équation du Yémen a une influence sur le marché mondial des hydrocarbures, en raison de la participation de l’Arabie saoudite, deuxième producteur mondial de pétrole, et de l’Iran, riche en gaz.

Menaces et enchères

Le rapport indique que, bien que les Houthis aient pris le contrôle de la capitale Sanaa et de ses institutions, ainsi qu’une grande partie du nord-ouest, l’accès aux combustibles fossiles reste problématique et que leur récente attaque contre les sites pétroliers de Marib a échoué, ils ne se rendent pas, convaincus que c’est la bonne stratégie.

La menace des infrastructures pétrolières

Le rapport note que la menace que représente l’infrastructure pétrolière est un moyen d’attirer l’attention de la communauté internationale, qui s’est trouvée dans un conflit interminable, mais aussi un message fort de la part des dirigeants iraniens, principaux alliés des Houthis, pour rappeler à la communauté internationale qu’ils peuvent avoir une influence sur le marché mondial des hydrocarbures.

Lorsque des avions téléguidés Houthis ont frappé une usine de la société Saudi Aramco en 2019, l’offre mondiale a chuté de 5 % et le prix du baril a brièvement augmenté de près de deux dollars. Les attaques des Houthis ciblent les installations du port de Rudom, Qana (Shabwah) et Shahar (Hadramout). Les réservoirs de stockage de la compagnie pétrolière nationale Abu Dhabi sont également visés. Les avions Samad et Qasifa prennent pour cible des munitions non explosées, des véhicules géants approchant la côte yéménite contrôlée par les forces gouvernementales.

D’après des sources de sécurité, les Houthis ont foré deux petits canaux pour cacher des vedettes rapides qui pouvaient apparaître en haute mer et lancer des attaques contre la navigation maritime. Depuis la fin du cessez-le-feu le 22 octobre, les Houthis lancent des attaques par des avions téléguidés sur des stations pétrolières à Hadramaout et Shabwa.

Les États-Unis, la Ligue des États arabes et l’Union européenne ont condamné à plusieurs reprises cette « menace inacceptable pour le commerce maritime international et la liberté de navigation », et les entreprises mondiales, habituées à la détérioration des conditions de sécurité, n’en ont pas tenu compte.

Le Canada Calvalle Petroleum a cessé ses activités à Hadramaout et la société française TotalEnergies veut quitter le Yémen pour tenter de réduire ses pertes.

Yamen divisé

Depuis la fin du cessez-le-feu, l’envoyé spécial de l’ONU au Yémen, Hans Grundberg, travaille à une solution politique et ses visites régionales se font régulièrement par l’intermédiaire du Sultanat d’Oman, qui est en contact avec toutes les parties en conflit.

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