La Turquie tente de prouver qu’elle n’est pas tolérante envers les terroristes… Détails
La Turquie fait divers efforts pour prouver qu’elle n’est pas tolérante envers les terroristes, malgré de nombreux rapports internationaux montrant qu’elle a été et demeure un refuge pour de nombreux dirigeants de groupes extrémistes, leur fournissant des soins de santé et un abri.
Les dernières allégations en provenance de Turquie ont été faites par son ministre de l’Intérieur, Ali Yerlikaya, qui a annoncé que la police avait arrêté dix individus soupçonnés d’avoir des liens avec l’organisation État islamique (EI), dont cinq sont actuellement détenus.
Yerlikaya, dans une déclaration à la presse rapportée par l’agence Anadolu, a déclaré que l’agence de renseignement turque (MİT), en collaboration avec la police et les forces de lutte contre le terrorisme, avait mené une opération dans la ville côtière d’Izmir, suite à des informations indiquant que les suspects avaient caché des fournitures dans la ville. Il a expliqué que les autorités ont trouvé des matériaux explosifs et des matériaux utilisés pour la fabrication d’explosifs, ainsi que des armes et des munitions cachées dans la région montagneuse de Bornova à Izmir.
Le ministre a déclaré : « Suite à l’opération, dix individus soupçonnés d’implication ont été arrêtés, dont cinq sont actuellement détenus, et des mesures de contrôle judiciaire ont été imposées aux cinq autres. »
En vertu de ces mesures de contrôle judiciaire, les suspects peuvent quitter les centres de détention de la police, mais ils sont soumis à certaines conditions et restrictions.
Les images de l’opération, partagées par Yerlikaya sur la plateforme (X), montrent plusieurs véhicules de police dans une région montagneuse, tandis que le personnel de sécurité fouille l’intérieur d’une petite grotte à la recherche des matériaux cachés. Les images montrent également la perquisition d’une maison et l’arrestation des suspects.
L’État islamique a mené de nombreuses attaques dans diverses régions de la Turquie, notamment l’attaque d’une discothèque à Istanbul le 1er janvier 2017, qui a fait 39 morts. La police turque a mené plusieurs opérations visant les militants.
Cependant, avant ces opérations, des rapports étrangers, notamment russes, ont affirmé l’existence de liens entre l’organisation terroriste et les services de renseignement turcs. Ils ont allégué que l’EI avait bénéficié d’une importante aide de la part de la Turquie, et que les membres blessés de l’EI avaient été traités dans des hôpitaux turcs, des allégations que les autorités turques ont niées. Un rapport russe avait précédemment accusé la Turquie d’acheter du pétrole irakien de contrebande à l’organisation extrémiste qui avait pris le contrôle de vastes régions de l’Irak en 2014.
Par ailleurs, l’agence de renseignement turque a formé plusieurs factions, dont la plupart des membres étaient des islamistes, dans le nord de la Syrie et leur a fourni un soutien militaire, logistique et financier. À l’époque, la Turquie poussait vigoureusement et par tous les moyens à renverser le régime syrien.