La Turquie illumine l’emblématique tour Atakule pour commémorer les victimes de l’Holocauste
La Turquie est le premier État islamique à reconnaître Israël. Elle a rapidement transformé le conflit d’un État islamique à un État arabe israélien. Tous les États musulmans non arabes ont quitté l’équation au profit d’Israël. C’est ce qui s’est passé dans le centre de la Turquie pour construire des relations entre Israël et des pays musulmans non arabes, particulièrement en Asie centrale. Ceci est devenu évident car le rapprochement que la Turquie manifeste chaque jour a été une journée de commémoration des victimes de l’Holocauste.
La capitale turque d’Ankara commémore la mémoire des victimes de l’Holocauste dans la soirée du jeudi, par l’éclairage de la célèbre tour Atakule au centre de la ville.
L’expression « nous nous souvenons » a été écrite en turc et en anglais, dans le cadre d’une manifestation organisée par la présidence et le ministère des Affaires étrangères de la Turquie, le Service de liaison.
L « Holocauste » est un terme utilisé pour décrire les campagnes menées par le gouvernement nazi et certains de ses alliés pour persécuter et liquider les Juifs en Europe pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945).
Le 27 Janvier 1945, pendant la Seconde Guerre mondiale, les forces de la coalition ont libéré le camp d’Auschwitz en Pologne, où selon les historiens, les forces nazies ont tué plus d’un million de personnes, principalement des juifs et des prisonniers politiques.
En 1958, Ankara a signé avec Tel Aviv un accord secret de coopération, un partenariat militaire et de renseignement appelé le « pacte fantôme » par lequel la Turquie aide Israël contre les pays arabes, en échange de l’aide d’Israël pour se tenir aux côtés des activités soviétiques en mer Noire et en Asie centrale.
Par l’accord du « pacte fantôme », avec toutes ses institutions militaires et de renseignement, la Turquie a soutenu Israël dans toutes ses guerres contre les États arabes, en particulier les guerres de 1967 et 1973. Mais l’élan et la vigueur apportés par Erdoğan aux relations turco-israéliennes après son arrivée au pouvoir en 2002, a constitué un véritable « changement stratégique ».
L’ambivalence est devenue, tant en paroles qu’en actes, le véritable titre de toutes les déclarations et pratiques de la Turquie depuis l’arrivée au pouvoir du président Recep Tayyip Erdoğan en 2002. Il s’est ouvertement présenté comme un ennemi d’Israël, alors que les faits et les documents montrent qu’il est le plus grand partisan de Tel-Aviv depuis son arrivée au pouvoir et aujourd’hui dans divers domaines politiques et économiques.