La Turquie envoie ses mercenaires en Libye en Afghanistan
Depuis qu’elle a annoncé son intention d’intervenir militairement en Libye en Décembre 2019, la Turquie a transféré des dizaines de milliers de mercenaires syriens vers l’Ouest de la Libye en vertu d’un accord de sécurité qu’elle a signé avec le gouvernement de l’Entente sortant.
Le gouvernement turc a envoyé également des combattants syriens dans la région contestée du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, pour participer à la guerre aux côtés des forces azerbaïdjanaises.
Le site Libya Review a cité des sources privées disant que la Turquie, en coordination avec le Qatar, avait l’intention de transférer vers l’Afghanistan des combattants syriens fidèles d’Azerbaïdjan et de Libye
Les mêmes sources ont affirmé que le déplacement par la Turquie de mercenaires présents en Libye et en Azerbaïdjan vers l’Afghanistan est « soutenu par le changement de la politique étrangère de la Turquie au Moyen-Orient ».
Selon Libye Review, ces démarches laissent à penser que la Turquie commence à se défaire de son rôle « provocateur » dans plusieurs pays de la région, particulièrement en Libye, à la suite des demandes internationales de retrait des combattants étrangers.
Le 8 Octobre dernier, la Commission militaire mixte 5+5 a signé un plan d’action global, qui est la pierre angulaire d’un retrait progressif, équilibré et séquentiel des mercenaires, combattants étrangers et troupes étrangères du territoire libyen.
À la suite de l’annonce de ce plan, le Secrétaire général de l’ONU a invité toutes les parties libyennes et internationales à œuvrer à la mise en œuvre du plan de retrait des mercenaires et combattants étrangers de la Libye.
La France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne, les États-Unis et l’Italie ont soutenu la Commission militaire mixte libyenne dans la mise en œuvre de son plan d’action global pour le retrait des troupes étrangères et des mercenaires du territoire libyen.
Les appels internationaux et régionaux à la nécessité de faire sortir les mercenaires de Libye ont mis la Turquie dans l’embarras. Elle est ainsi amenée à se rendre directement auprès de son allié le Qatar pour faire sortir des mercenaires de Libye.
Des sources ont indiqué que la Turquie et le Qatar s’employaient sans relâche à gérer et à exploiter l’aéroport de Kaboul afin de permettre le transport des Syriens de la Libye et de l’Azerbaïdjan vers l’Afghanistan.