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La Tunisie tourne de manière définitive la page des « Frères Musulmans »


Le Président tunisien, Kaïs Saïed, s’est engagé, avec confiance et beaucoup de sagesse, dans la voie de la réforme, de la restauration de la révolution, de ses origines et de son cours naturel, à répondre aux attentes des masses qu’il avait initiées le 17 Décembre 2010, en mettant fin à l’héritage du mouvement des Frères, représenté par le mouvement Ennahdha, qui a semé la corruption, la dévastation et la destruction des capacités du pays et de la partie adverse, sur la base d’un soutien populaire sans précédent qui lui a donné une légitimité populaire et révolutionnaire pour lancer une véritable révolution entamée le 25 Juillet dernier, en gelant le fonctionnement du Parlement et en ayant la dissolution du gouvernement s’achevant par la formation d’un nouveau gouvernement dirigé par Najla Bouden, qui s’est engagée à éradiquer ​la corruption, d’amorcer les réformes économiques et financières, fournir pour les exigences de la vie du citoyen tunisien, de lutter contre le monopole et de réduire le chômage.

Le processus de réforme a immédiatement commencé, par une lutte ouverte contre la corruption qui a touché de hauts responsables, un certain nombre de députés auxquels le mouvement Ennahdha a donné une couverture politique pour les formes les plus abominables de corruption et de pillage des biens publics, et la purge des « Frères » et des groupes qui leur sont affiliés dans les services de sécurité, où ils ont réussi à s’infiltrer pendant une dizaine d’années de leur mainmise sur le pouvoir, dans les postes de direction des frontières, des étrangers et de la formation, ainsi que dans les chefs de district, les équipes et les centres de sécurité, alors que dans les nouvelles formations, la nomination de dirigeantes féminines de premier plan a permis de récupérer ces postes importants pour les libérer de la corruption et des foyers. Le Ministère de l’éducation s’emploie également à assainir le Ministère de l’éducation après la découverte de dossiers de corruption concernant la falsification de diplômes d’enseignants des Frères destinés au Ministère et à d’autres ministères, sans examen. C’est dans ce cadre que le Directeur local de l’éducation de la province de Sidi Bouzid, ainsi que quatre autres fonctionnaires, ont été arrêtés pour avoir commis des infractions liées à la falsification de documents administratifs et que des centaines de fonctionnaires du secteur public qui ont été entrés illégalement dans le service public devraient être licenciés.

Par ailleurs, l’ancien ministre de l’Agriculture Samir Taïeb, ainsi que sept autres fonctionnaires, ont été arrêtés pour corruption systématique et destruction du secteur agricole. Le député Mehdi Ben Gharbia a également été arrêté pour fraude fiscale et blanchiment d’argent.

 

Le Président Saïed a également porté un coup sévère au dirigeant du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, en exemptant tous les membres de son cabinet en tant que Président du Parlement gelé, une exemption qui comprenait cinq conseillers, afin de libérer Ghannouchi de tous les moyens de la légalité.

Toutes ces mesures sont saluées par les tunisiens ; parce qu’elles répondent à ses désirs de se débarrasser de tout l’héritage de la « Fraternité », et met la Tunisie sur la voie d’une vraie réforme, pour mener à bien la bataille du sauvetage, rectifier la révolution du 17 Décembre, réviser la Constitution et organiser un référendum par lequel le peuple choisit son régime, loin de la domination de la « Fraternité » et des conflits politiques qui ont plongé le pays dans des crises sans fin.

 

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