La Tunisie continue de s’en prendre aux Frères Musulmans – Procès des éléments islamistes d’Ennahdha
Les autorités tunisiennes continuent de frapper les Frères musulmans et leurs alliés représentés au mouvement Ennahdha en Tunisie, dévoilant ainsi leurs plans pour un retour à la vie politique tunisienne condamné à l’échec, dans un contexte de répression sécuritaire et judiciaire effroyable.
Vague d’arrestations
La vague d’arrestations majeures depuis l’action du 25 juillet 2021, qui a débuté par une vague initiale d’arrestations entre le 11 et le 15 février, a ciblé au moins 9 personnes. Les autorités ont également arrêté au moins trois dirigeants de l’opposition : Chaima Issa et Issam Chebbi le 22 février, et Johor Ben Moubarak le 24 février, tandis que la campagne d’arrestations des anciens ministres Ghazi Chaouachi et Ridha Belhaj, et le Président Kaïs Saïed a insisté sur la nécessité de poursuivre fermement la campagne de responsabilisation.
Plans de terrorisme
Le président de la Tunisie, Kaïs Saïed, pour sa part, a déclaré que le devoir sacré de protéger l’État et la patrie contre ceux qui n’ont que le pouvoir et l’argent et qui n’hésitent pas à s’abriter dans les bras de quiconque, en soulignant la nécessité d’ouvrir tous les dossiers de corruption et de rendre des comptes à tous ceux qui ont commis des crimes contre le peuple tunisien.
Le Président tunisien a souligné que le droit à la santé était un droit de l’homme et que l’État devait l’appliquer dans toutes les régions du pays, notant que de nombreuses personnes avaient tenté de démanteler l’État et tentaient aujourd’hui par tous les moyens de créer des conditions sociales propices à la réalisation de leurs objectifs les plus nobles, en faisant davantage appel à la population dans sa vie quotidienne et dans sa vie quotidienne, et a souligné la nécessité de respecter la loi et le rôle de la justice dans son application.
Décisions judiciaires
Dans ce contexte, la justice spécialisée dans la lutte contre le terrorisme a ordonné l’emprisonnement de l’éminent homme d’affaires Kamel Eltaïef et dirigeant du mouvement Ennahdha, Abdelhamid Jelassi, et de l’activiste politique Khayam Turki, dans l’affaire de complot contre la sécurité de l’État et d’organisation d’un coup d’État contre le Président Kaïs Saïed.
La décision a été prise après des heures d’enquête, tandis que l’enquête se poursuit avec les autres détenus, et que les mandats d’arrêt ou de remise en liberté doivent être délivrés dans les heures à venir.
Selon des sources tunisiennes, quelque 17 personnes sont impliquées dans cette affaire; Parmi eux figurent des chefs de file d’Ennahdha, accusés de complot contre la sécurité de l’État et de tentative de commettre des crimes terroristes, d’atteinte à la sécurité alimentaire de l’État et de corruption financière.
Parmi les personnes arrêtées figurent des dirigeants du mouvement Ennahdha, des membres du Front du salut de l’opposition, des politiciens, des hommes d’affaires et des personnalités étrangères, dont l’ancien militant politique Khayam Turki qui était ministre des finances et un proche de Ennahdha.
Coup dur
Oussama Aouidet, analyste politique tunisien et dirigeant du Mouvement du peuple tunisien, explique que l’affaire impliquant de nombreux dirigeants et éléments d’Ennahdha des Frères est celle de l’intrigue pour la sécurité intérieure et extérieure de l’État, de la crise et que l’action actuelle de l’État est l’application de la loi et le nettoyage du pays.
L’analyste tunisien a ajouté que cela s’inscrit dans le cadre de la guerre déclarée de corruption par l’État tunisien dans le cadre de la fondation de la Nouvelle République tunisienne annoncée par le président Kaïs Saïed, et de la poursuite des conspirateurs sur la sécurité de l’État, et de ceux qui tentent de manipuler les prix des denrées alimentaires.
Les frappes musclées contre la ceinture politique pro-Ennahdha et ses complices dans la conspiration contre la sécurité de l’État visent à isoler le mouvement de ses environs, avant d’ouvrir ses dossiers terroristes.