La semaine des violations.. les Houthis aggravent les souffrances des Yéménites en violant la trêve

Les milices des Houthis, appuyées par l’Iran, ont continué de commettre des crimes et de terroriser le peuple yéménite, violant la trêve de cessez-le-feu pendant le mois sacré du Ramadan.

La semaine des violations, les milices terroristes ont bombardé à plusieurs reprises les villes de Marib et Taiz.

Combat violent

Selon les témoins, les combats du vendredi étaient les plus féroces, après le bombardement violent des Houthis sur des zones isolées, samedi, les Houthis ont tiré un missile balistique sur la ville de Marib, au centre du Yémen, malgré l’engagement du nouveau dirigeant du pays de rechercher la paix avec le groupe et de stabiliser un Yémen déchiré par la guerre.

Des sources tribales ont déclaré à Marib : Une grande explosion a secoué la ville très peuplée après avoir été touchée par un missile balistique lancé par les Houthis, et aucune information n’a été reçue concernant des pertes en vies humaines ou des blessures.

Selon les sources, Marib accueille plus de deux millions de personnes déplacées qui ont fui la guerre et la répression des houthis dans leur province d’origine.

Autre Bataille

Mohamed Massoum, un employé de Sanaa a déclaré : Les violations des Houthis ont donné lieu à de violents combats entre les forces gouvernementales et les Houthis la nuit du vendredi et le samedi matin.

« Nos parents à Marib nous ont appris que les combats étaient très violents, en particulier dans la région de Djouba ».

A Sanaa, Moustafa Awni Taleb a déclaré: « La situation est très difficile, car les Houthis n’arrêtent pas de bombarder les villes ».

Les bruits des bombardements, les explosions, les odeurs de poudre à canon et de sang ont gâché les nuits du Ramadan, et après avoir supporté la trêve, c’est devenu un cauchemar.

Les combats du vendredi ont été les plus féroces. Un haut responsable militaire, s’exprimant dans l’anonymat, a déclaré : « Nous avons pu repousser les attaques des Houthis et détruire un de leurs véhicules militaires ».

Le chef de l’armée yéménite a accusé les Houthis d’exploiter la trêve humanitaire initiée par les Nations unies et entrée en vigueur le 2 Avril pour déployer de lourdes armes et de nouvelles troupes tout en menant des attaques plus agressives contre la ville de Marib.

Trêve Internationale

La Coalition pour le rétablissement de la légitimité au Yémen a annoncé l’arrêt des frappes aériennes contre des cibles Houthis dans tout le pays à l’appui de la trêve et des efforts de paix.

Vendredi, l’envoyé de l’ONU au Yémen Hans Grundberg appelait les factions belligérantes à cesser les hostilités à Marib et à respecter la trêve.

Sur Twitter, Grundberg a tweeté : « Je suivais de près les derniers développements à Marib et j’ai exhorté toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter la trêve, comme l’ont promis les Yéménites ».

Le nouveau président du conseil présidentiel du Yémen, Rachad al-Alimi, a promis vendredi de mettre fin à la guerre et de conclure un accord de paix global.

Dans son premier discours au peuple yéménite, al-Alimi a déclaré que le nouveau Conseil se conformerait à l’Initiative 2011 du Conseil de coopération du Golfe, aux résultats des conférences de dialogue national et aux décisions des consultations yéménites qui ont servi d’intermédiaire aux États du Conseil de coopération du Golfe à Riyad, aux instruments internationaux et aux résolutions du Conseil de sécurité.

Il a poursuivi : « Le Conseil présidentiel promet au peuple yéménite de mettre fin à la guerre et de rétablir la paix ».

Il a ajouté: « Il s’agit d’un conseil de paix, pas un conseil de guerre, mais aussi un conseil de défense, une force et une unité ayant pour mission de défendre la souveraineté de la nation et de protéger les citoyens ».

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite a remercié le Yémen pour son assistance économique, politique et humanitaire, s’engageant à combattre le terrorisme et à revitaliser et réformer les institutions de l’État.

Abdrabbo Mansour Hadi, jeudi, a transféré ses pouvoirs présidentiels au Conseil composé de huit membres, présidé par al-Alimi, son conseiller et ancien Ministre de l’intérieur. Le Conseil a été chargé de l’administration du pays et d’entamer des pourparlers de paix avec les Houthis.