Grand Maghreb

La santé de Ghannouchi se détériore après son arrestation… Nouveau jeu islamiste, similaire aux Frères musulmans en Égypte


Suite à une campagne de propagande et de jeux fraternels, et à son arrestation pour incitation à la sécurité nationale et appel à la violence, plusieurs chefs frères ont annoncé la dégradation de la santé de leur leader, Rached Ghannouchi, et son transfert à l’hôpital, après que les forces de sécurité nationales ont arrêté le chef du mouvement, Rached Ghannouchi, sur fond de vidéo filmée, dans laquelle le dirigeant des Frères a déclaré samedi dernier dans un discours à ses partisans : « L’éviction du parti Ennahdha du pouvoir est le prélude la guerre civile en Tunisie et le début du chaos dans le pays ».

Incitation et terrorisme

Ces jeux fraternels n’ont pas changé: ils ont été introduits par les frères Saad El Katani en Égypte et ils ont été transportés à l’hôpital, ainsi que par l’ancien guide des Frères musulmans et d’autres leaders de la tribu qui exploitent les troubles de la santé après avoir été arrêtés pour terrorisme et incitation, ce qui est exactement ce qu’a fait Ghannouchi en ce moment.

Selon un rapport du réseau Roaya, M. Ghannouchi est poursuivi dans d’autres affaires liées au terrorisme, fait l’objet d’une enquête dans le cas des Tunisiens qui tentent de combattre des groupes terroristes en Syrie et en Iraq et fait l’objet d’une autre enquête au sujet du blanchiment d’argent lié à des transferts financiers suspects de l’étranger à une association caritative appelée Développement de la Tunisie.

Milieu de terrain

Oussama Aouidet, analyste politique tunisien, affirme que « les méthodes et les jeux des Frères se réinventent en Tunisie comme en Égypte » et que « tout ce que le mouvement Ennahdha fait, comme en Egypte, est une assertion qui se veut une assertion à l’égard de l’État, et qui exploite la maladie et le malaise sanitaire afin d’y impliquer l’État, et mène à l’arrestation de malades, de personnes âgées et d’autres revendications, ainsi que des méthodes fraternelles parfois utilisées contre l’État, pour gagner la sympathie des citoyens tunisiens ».

L’analyste politique tunisien a ajouté : « L’histoire du mouvement de Ennahdha (Ennahdha) ne manque pas de preuves de violence et de terrorisme. Dès qu’il s’éloigne du pouvoir, des crimes et des actes de terrorisme ont été commis contre l’État. C’est pour cette raison que Ghannouchi a été poursuivi. L’hostilité continue de hanter le mouvement qui est resté loyal à ses racines à mesure que la répression s’intensifie. Dans des déclarations récentes à ses partisans, le dirigeant Ennahdha, le bras politique du groupe des Frères, a menacé d’éloigner le Ennahdha du pouvoir; il est actuellement jugé ».

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