Politique

La première étape officielle pour arrêter le financement européen des dirigeants des Frères


Jeudi, le Parlement européen a coupé la première étape pour empêcher Bruxelles de financer les organisations et les dirigeants des Frères du vieux continent.

Le Parlement a tenu cette semaine une session sur le dossier du parrain de la Fraternité et expert politique autrichien, Farid Hafez.

Le Procureur général de l’Union européenne, Markus Ferber, a présenté un projet de résolution visant à mettre fin au financement européen des individus et associations associés aux organisations islamiques extrémistes.

Le projet déclare que «Hafez a reçu à plusieurs reprises des fonds du budget de l’Union européenne, malgré son étroite association avec les Frères et le gouvernement turc, et son allocation du rapport annuel sur l’islamophobie financé par l’Europe pour faire taire les voix critiques de l’islam politique», selon à ce qui a été rapporté par le journal autrichien Volksplatt jeudi soir.

Le projet adopté par le Parlement européen à la majorité des deux tiers demande à la Commission de l’Union européenne de « modifier les critères d’admissibilité au Programme pour les droits, l’égalité et la citoyenneté, afin d’empêcher des personnes et des organisations partageant des opinions préoccupantes de recevoir des fonds de l’Union européenne ».

Cette décision n’est pas contraignante, mais c’est la première étape officielle vers l’arrêt du financement européen des islamistes radicaux.

Le député autrichien du Parlement européen, Lukas Mandl, a déclaré au journal qu’il « espérait que la Commission suive la recommandation du Parlement européen ».

Au cours des derniers jours, des rapports européens ont révélé que des institutions liées à la Fraternité, telles que l’Organisation de secours islamique et l’Union islamique européenne, ont reçu un financement important de l’Union européenne, ce qui a suscité de vives critiques.

Farid Hafez est une personne controversée parce qu’il publie chaque année un rapport sur la lutte contre l’islamophobe, mais qu’il attribue ce rapport à des critiques des Frères et du gouvernement turc, selon des rapports autrichiens.

Il était aussi l’un des principaux suspects de l’enquête autrichienne sur les Frères et l’un des 30 suspects qui avaient été arrêtés par les autorités autrichiennes lors de l’opération antiterroriste le 9 novembre dernier.

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