La police soudanaise a libéré 12 filles de gangs de trafiquants d’êtres humains
Mercredi, la police soudanaise a annoncé la libération de 12 jeunes filles appartenant à des bandes de trafiquants d’êtres humains qui venaient d’un pays voisin sur le chemin d’un État arabe voisin.
Dans un communiqué de presse, la police a déclaré : « Dans une opération de type, une équipe spécialisée du FBI et des enquêtes criminelles sur le terrain a pu libérer 12 filles à Al Qadarif, dans l’Est du pays.
La déclaration indiquait que les victimes avaient entre 14 et 20 ans et qu’elles avaient été tuées par des ressortissants d’un État voisin en route vers un État arabe.
La police soudanaise a déclaré que son équipe avait également réussi à appréhender trois des accusés impliqués dans cette activité criminelle.
L’opération avait commencé lorsque des informations avaient été communiquées selon lesquelles des victimes avaient été enfermées dans une maison à Al Qadarif pour être transportées à Al-Khartoum et à destination d’un État arabe via l’aéroport de Khartoum.
Il poursuit : « Après confirmation des informations, un plan solide de prise en charge des accusés et d’émancipation des victimes a été élaboré dans le cadre d’une opération de perquisition spécifique, qui a été planifiée.
La police soudanaise a fait savoir que les filles victimes avaient reçu des passeports et qu’aucune procédure d’immigration ou d’hygiène n’avait été engagée.
Il poursuit : « La police a engagé des poursuites judiciaires à leur encontre et les victimes ont été expulsées vers leur État par la ville éthiopienne de Gallabat et les accusés ont fait l’objet d’enquêtes pour déterminer les circonstances et les dimensions du crime ».
Pour sa part, le directeur de la police d’État de Gedaref, le général de division Kambal Hussein, a confirmé que la police poursuivait ses efforts pour sécuriser la frontière et éliminer la criminalité organisée.
Il a précisé que cette saisie s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan conjoint de la police de l’État d’Al Qadarif et de la Direction générale des enquêtes et des enquêtes criminelles visant à lutter contre la contrebande et à éliminer la traite des êtres humains.