Grand Maghreb

La Libye est à une étape de la négociation sur le dossier des postes de souveraineté – Détails


En tant que mesure qui devrait contribuer à sortir de l’impasse actuelle sur d’autres fronts, en particulier en ce qui concerne la base constitutionnelle des élections générales, le Conseil suprême de l’État libyen a approuvé hier 35 candidats à cinq postes de souveraineté, en prélude au choix de la Chambre des représentants, dont 5 dans le cadre d’un accord entre les deux chambres pour unifier les institutions étatiques divisées.

Cette décision a été prise au cours d’une séance du Conseil suprême (un conseil consultatif) au cours de laquelle sept des cinq candidats à chaque poste souverain choisis par le Conseil ont été élus.

Les candidats suivants ont été sélectionnés pour le poste de Président de la Commission électorale suprême : Saladin El Hadi, Yahya Gaith, Aref Khodja, Naji El Sayed, Aref El Tair, Faraj Al Suwaii et Mohamed Hedia, selon une déclaration du Conseil.

Pour le poste de Gouverneur adjoint de la Banque centrale, il a été choisi : Suleiman Azzabi, Abdelmajid Al-Magouri, Mohamed Ben Youssef, Mukhtar Al-Tawil, Saad Ayadi, Mellad El-Sahali et Sassi Al-Sawah.

Les membres du Conseil ont également sélectionné les candidats au poste de sous-secrétaire de l’Autorité de contrôle administratif : Khaled Ammar, Khaled Al-Baybas, Reda Al-Barqi, Abdel-Halim Abu Dhahir, Salah Abu Zuweilimah, Ayman Al-Sadi et Ahmed Al-Bouzidi.

En ce qui concerne le poste de Secrétaire de la Commission nationale de lutte contre la corruption, le Conseil a choisi Riadh Abdelhadi, Mellad Mahmoud, Djazia Messmari, Mahmoud Abuslom, Naji Bourkika, Ayman Al-Qmati et Idriss Moussa, tandis que le Conseil suprême de la Nation ne fixait pas de date pour le transfert des noms de ces candidats à la Chambre des représentants.

En accord avec le Conseil suprême, la Chambre des représentants a nommé un nouveau président de la Cour suprême et un procureur général.

Le changement de nom des titulaires de mandat souverain est l’une des voies de négociation sur la résolution de la crise libyenne, que les parties au conflit mènent depuis longtemps au sein de la Chambre des représentants et de la Chambre d’État.

La semaine dernière, le Conseil d’État a approuvé le mécanisme proposé pour la sélection de certains titulaires de mandat souverain.

Aux termes de cet accord, la province de Cyrénaïque de Cyrénaïque a obtenu les postes de gouverneur central de la Libye et d’autorité de contrôle administratif, et la province de Tripoli à l’ouest, les postes de Haute Commission électorale, de procureur général et de Cour des comptes, tandis que la province de Fazan dans le sud a obtenu les postes de président de la Commission de lutte contre la corruption et de président de la Cour suprême.

Les conditions pour la nomination des titulaires de ces postes, dont le plus important est qu’il soit uniquement de nationalité libyenne, qu’il ne puisse pas être un ancien Souverain, et que le processus de nomination soit ouvert à tous les Libyens avant que les dossiers ne soient soumis à l’examen du Haut Conseil d’État et du Parlement libyen pour le choix du candidat le plus populaire.

En octobre dernier, à l’issue d’une série de consultations tenues au Maroc, les présidents des deux chambres du Parlement et de la Chambre des représentants, Aguila Salah et Khaled al-Michri, ont annoncé lors d’une conférence de presse qu’ils avaient décidé de nommer deux postes de souveraineté et de mener à bien les consultations pour s’entendre sur les autres postes et sur le gouvernement unifié avant la fin de janvier 2023.

La Libye traverse une crise politique avec deux gouvernements, le premier à être mandaté par la Chambre des représentants de Bachagha et le second à être un gouvernement d’unité dirigé par Dbeibah qui refuse de céder le pouvoir à un gouvernement issu d’un nouveau parlement élu, malgré la fin de son mandat en juin dernier.

L’ONU parraine des négociations entre la Chambre des représentants et l’État pour parvenir à un consensus sur une règle constitutionnelle menant à des élections, qui sont bloquées par les divergences entre les deux chambres quant aux conditions d’éligibilité à l’élection présidentielle, en particulier le droit pour les militaires et les bisexuels de se présenter, ce qui a conduit à une impasse politique.

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