Politique

La Libye au cœur des pourparlers entre Al-Sisi Qays Said


Un rapport publié vendredi par le magazine français John Afrique a confirmé que la Libye et sa reconstruction seront au coeur des pourparlers entre les Présidents égyptien Abdel Fattah Al-Sisi et le Tunisien Qais Said, arrivé au Caire aujourd’hui, et qu’une visite se poursuivra jusqu’à dimanche.

Le magazine a écrit : « L’investissement et l’ouverture des voies maritimes seront certainement l’ordre du jour des pourparlers de Sissi et de Said, mais ils accorderont une attention particulière à la situation de la Libye, qui est particulièrement préoccupante pour les deux pays ».

Il a indiqué que « le Président tunisien avait reçu le 6 avril, le Ministre des affaires étrangères du Gouvernement d’unité nationale libyen, Najlae Monqosh, Ministre des affaires étrangères du Gouvernement d’unité nationale libyen; Étudier avec elle les moyens de diversifier le partenariat bilatéral, qui est aussi proche du coeur de l’Égypte, où la crainte, dans tous les pays voisins de la Libye, que les puissances internationales ne s’emparent des butinages libyens en divisant les terres et les transactions ».

« La formation d’un nouveau gouvernement à Tripoli chargé de conduire le pays aux élections de décembre 2021 a quelque peu apaisé les craintes de l’Egypte et de la Tunisie, » l’expert médical libyen a commenté les craintes des pays d’Afrique du Nord qu’il y ait une partition de la Libye ou une poussée pour le fédéralisme.

Selon John Afrique : « L’Égypte attend avec intérêt l’immense marché de la reconstruction de la Libye et compte sur la Tunisie pour y participer ».

En mars dernier, l’ambassade libyenne au Caire a annoncé la conclusion d’un accord avec l’Égypte en vue de faciliter l’entrée des travailleurs égyptiens en Libye, tandis que la Tunisie, pour sa part, sera en mesure de fournir du travail et des matériaux de construction.

Dans son rapport, la revue a déclaré : « La stabilité et la reconstruction de la Libye ne seront bénéfiques que pour la Tunisie, qui cherche à protéger ses frontières avec la Libye contre l’infiltration d’éléments extrémistes ».

Il a indiqué que « le Président tunisien a pris la parole par téléphone avec son homologue égyptien le 27 mars dernier et l’a assuré lors de son appel à l’appui de la Tunisie à l’Égypte dans l’affaire du barrage Ennahda, dont l’Éthiopie est le fleuve Nil ».

Selon le magazine, « Qais Said, dont le mandat s’étend à la politique étrangère, a acquis la confiance et a mené une politique étrangère libre de toute idéologie ».

Le rapport indique que « les relations entre les deux pays se sont détériorées avec le renversement de Mohamed Morsi et des Frères en 2013, où le parti islamiste Ennahda a boycotté la Tunisie Al-Sissi ».

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