La guerre est-elle imminente ? Le Venezuela déploie des navires de guerre et des drones en réponse à un mouvement américain

Le Venezuela a annoncé mardi le déploiement de navires de guerre et de drones dans ses eaux territoriales, après que les États-Unis ont envoyé plusieurs destroyers dans la région des Caraïbes.

Le ministre de la Défense, Vladimir Padrino, a déclaré dans un enregistrement vidéo que Caracas avait dépêché « des patrouilles navales dans le golfe du Venezuela, ainsi que des navires de plus grande envergure dans la partie nord de nos eaux territoriales », tout en confirmant l’« envoi d’un nombre important de drones pour des missions multiples ».

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Cette démonstration de force intervient un jour après que Caracas a annoncé le déploiement de 15 000 membres des forces de sécurité à sa frontière avec la Colombie, dans le cadre d’opérations de lutte contre le trafic de drogue.

La semaine dernière, Washington avait annoncé le déploiement de trois destroyers lance-missiles dans la zone.

Mardi, un responsable américain, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a précisé qu’en plus de ces destroyers, les États-Unis avaient également déployé un navire équipé de missiles de croisière guidés et un sous-marin nucléaire d’attaque rapide.

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Plusieurs médias américains ont par ailleurs rapporté que le Pentagone envisageait d’envoyer 4 000 marines supplémentaires dans la région des Caraïbes, au large des côtes vénézuéliennes.

Caracas a qualifié ces initiatives américaines d’« escalade hostile ».

Les tensions entre Caracas et Washington ne sont pas nouvelles, mais elles se sont intensifiées sous la présidence de Donald Trump, qui a accru la pression sur son homologue vénézuélien Nicolás Maduro. Les États-Unis n’ont pas reconnu sa réélection en 2024 et ont renforcé leur arsenal de sanctions et de menaces.

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Washington a même porté à 50 millions de dollars la récompense offerte pour toute information menant à l’arrestation de Maduro, qu’elle accuse de diriger un « cartel basé sur le terrorisme lié au narcotrafic ».

Face à ces menaces, de hauts responsables vénézuéliens ont assuré que leur pays était prêt à résister à « l’agression américaine ». Maduro a annoncé l’activation d’un « plan spécial avec plus de 4,5 millions de combattants armés », dénonçant ce qu’il considère comme une tentative américaine de « changement de régime » et un véritable « assaut terroriste militaire ».

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