Moyen-Orient

La corruption des Frères musulmans à Taëz bat tous les records


La corruption des Frères musulmans dans la ville de Taëz a atteint des sommets inégalés, tant par le nombre que par les idées innovantes qu’elle englobe, reflétant finalement l’ampleur de leur exploitation du pouvoir de fait qu’ils exercent sur la ville.

Selon le site « Al-Muntasaf Net », les infractions financières et les actes de corruption commis par le commandement militaire de Taëz, sous la domination des leaders affiliés au parti Al-Islah (branche des Frères musulmans au Yémen), ont dépassé toutes les limites, en particulier concernant l’insertion de noms fictifs dans les registres militaires.

D’après des sources, des milliers d’employés des unités administratives, des bureaux exécutifs, du Fonds de contrat, ainsi que des institutions, des intérêts publics et des entreprises gouvernementales ont été inscrits dans les listes de l’armée et de la sécurité dès la création de l’armée nationale relevant de la légitimité, et ce, sans que ces employés soient informés de cette initiative audacieuse et massive.

Les mêmes sources ont confirmé que les données, photos et documents des employés ont été extraits de leurs dossiers archivés dans leurs bureaux et au bureau de la fonction publique de manière collective et aléatoire, et ce en grand nombre. Par exemple, plus de six mille cinq cents employés du bureau de l’éducation et de ses antennes dans la province ont été ajoutés aux effectifs de l’armée. Ces personnes se sont retrouvées avec des numéros et grades militaires, recevant des salaires mensuels via le commandement militaire des Frères musulmans et des unités militaires qui couvrent ces noms fictifs.

Les sources ont également indiqué que personne n’avait connaissance de cette opération extravagante jusqu’à ce que des milliers de personnes dans chaque bureau et unité administrative soient informées par le bureau de la fonction publique qu’elles devaient renoncer à l’un des postes doubles qu’elles occupaient, entre leur emploi civil et l’identité militaire usurpée qui leur avait été attribuée à leur insu.

À travers les registres diffusés dans les bureaux civils, les files d’attente et l’encombrement au bureau et à la porte de la fonction publique, ainsi que l’afflux des employés concernés venant des villages et districts vers le centre de la ville pour renoncer à l’un de leurs deux postes, il est apparu que la corruption du commandement militaire des Frères musulmans dans cette région n’a pas d’équivalent dans l’histoire du Yémen.

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