La conférence de Paris : des menaces décisives et sérieuses de punir tous les opposants d’Election présidentielle en Libye
La conférence de Paris a confirmé l’unité de la communauté internationale sur la Libye, et a esquissé des scénarios pour les élections et les sanctions contre ses opposants, en messages cruciaux aux Frères musulmans et à leurs partisans.
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Les messages que les participants à la Conférence de Paris ont adoptés, Vendredi, sur la Libye ont révélé clairement le sérieux de la communauté internationale pour tracer la voie à suivre pour la « vulnérable » Libye il y a 10 ans, et pour se montrer plus ferme sur la voie du retrait des combattants étrangers et des mercenaires du pays africain riche en pétrole.
Mais le fait d’agiter les sanctions contre les obstructionnistes était un avertissement à l’organisation des Frères en Libye et à leurs sympathisants que toute tentative rencontrerait une forte réponse, mettant le pays et la communauté internationale devant un test décisif. Des élections sans heurts ou des Frères musulmans qui continuent à faire obstruction à la constitutionnalité pourraient exiger une intervention internationale pour tenir les engagements pris lors de la conférence de Paris.
Sur l’importance de la conférence de Paris et des scénarios avant les élections de Décembre prochain, sur la question de savoir si les Frères musulmans vont poursuivre leur approche anti-électorale, et sur le rôle de la communauté internationale de l’époque.
Message principal
L’analyste libyen Hussein Elmessallati soutient que la sortie de Paris est venue renforcer toutes les ententes internationales passées et stabiliser les résultats des première et deuxième Conférences de Berlin et les résolutions du Conseil de sécurité sur la Libye, en rappelant que le message principal du congrès était de tenir les élections à temps et en réprimant toutes les tentatives pour les bloquer, tout en suggérant que ceux qui essayaient de les bloquer devraient rendre des comptes et les inscrire sur la liste des sanctions internationales.
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Il a expliqué que les déclarations de Paris étaient un appui à la prochaine campagne électorale, avertissant que toute régression aurait de graves conséquences pour le peuple libyen et jetterait une ombre sur les pays voisins; parce qu’être manipulé implique d’entrer dans le tunnel du chaos.
L’expert a souligné que « les résultats de la Conférence de Paris ont révélé les intentions des opposants en les réservant sur un certain nombre de points, à savoir la Turquie, qui a fait savoir qu’elle avait encore des réserves quant au retrait des troupes de la Libye, alors que la Russie était prête à appuyer un retrait mutuel des troupes de cette région ».
Quant à lui, la Turquie considère sa présence en Libye comme un gain stratégique qui ne peut être compromis ou sans avantages économiques et projets de grande ampleur, et regrette que la communauté internationale ne soit pas d’accord avec la Libye.
Le rôle des frères
À propos de l’engagement des Frères Musulmans à ne pas perturber les élections, l’analyste libyen a déclaré que « l’organisation nous fait habituer à faire obstruction à tout processus politique qui révèle la détérioration de leur position», en indiquant que l’organisation continuera de faire obstruction avec des arguments différents et qu’elle ne pourra être facilement utilisée que si la communauté internationale est sérieusement décidée à le punir.
Pour ce qui est des déclarations de la Conférence de Paris, les deux reportages confirment que le peuple libyen est le premier à en tirer profit; parce qu’il veut voir une nouvelle autorité qui le choisit, le représente et met fin aux divisions politiques et institutionnelles, alors que les courants de l’Islam politique, l’organisation des Frères et ceux qui les soutiennent, sont les seuls perdants.
Il a fait observer qu’il était très difficile de faire sortir les mercenaires avant les élections, mais que les mesures prises par la Commission militaire mixte étaient positives et pouvaient être renforcées.
Tenue des élections
De son côté, l’analyste politique libyen al-Arabi Al Warfali constate que, malgré les tentatives de plusieurs parties pour perturber et retarder les élections, la conférence de Paris soutient le calendrier électoral prévu, souligne la nécessité de tenir les élections à temps et écarte tous les mercenaires du territoire libyen.
L’analyste libyen a expliqué que les autres parties avaient tenté de l’empêcher en demandant que les lois électorales soient modifiées pour pouvoir être éligibles. Cependant, la conférence a réussi à créer une opinion publique internationale sur le soutien aux élections pour créer un nouveau pouvoir en Libye.
Al Warfali, qui vit à Paris, a indiqué que l’organisation des Frères musulmans était bien connue pour son opposition à la volonté du peuple, parce qu’elle défendait ses propres intérêts et qu’elle ne cesserait donc pas d’entraver et de perturber les élections, mais que la communauté internationale était cette fois décisive et sérieuse en menaçant de punir tous les coupables.
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Il a souligné l’importance des pressions exercées par la communauté internationale pour aider à repousser les personnes bloquant les élections, en notant l’importance des sanctions internationales, en particulier celles qui ont trait au gel des avoirs, pour empêcher les parties d’utiliser des fonds de corruption pour perturber les élections.
Retrait des mercenaires:
Selon l’expert, la référence aux résolutions du Conseil de sécurité menaçant les obstructionnistes n’est pas une coïncidence, ce qui signifie qu’il y a un sérieux de pénaliser les opposants s’ils continuent d’obstruer les élections présidentielles et législatives dans les délais prévus et qu’ils sont tenus d’en accepter les résultats.
Il a rappelé que la Conférence avait approuvé le plan du Comité militaire 5+5, qui fixait un calendrier précis pour l’évacuation des mercenaires et des troupes étrangères présents sur le territoire libyen sans exception, ce qui constituait un fait nouveau « important » de la position américaine et allemande.
L’analyste libyen a souligné que le plan de retrait des troupes étrangères, qui avait été approuvé par le Congrès, serait à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil de sécurité sur la Libye.