La chute successive des Frères: La fin des Frères Libyens approche-t-elle ?
Il y a 10 ans, la vague du Printemps arabe s’est ouverte à des pays spécifiques pour modifier des régimes prétendument dictatoriaux, mais ce qui s’est passé en fait est que d’autres régimes plus dictatoriaux et répressifs, soutenus par des forces extérieures comme la Turquie et le Qatar, ont été créé, en finançant à l’époque les manifestations locales, des régimes supérieurs dans le domaine de la corruption administrative, financière et morale, au cours d’une décennie noire et sanglante, avec une façade démocratique importée.
En Afrique du Nord, lorsque les Frères Musulmans ont gouverné leurs compatriotes, ils ont fait les pires œuvres, liant le destin de leur peuple à la Turquie, en en y ramenant tout pour la relance de son économie, qui a subi de multiples coups de la part de l’administration Trump, vidant ainsi les caisses de leur pays et appauvri le peuple, entraînant chômage et criminalité.
Les résultats du règne des Frères Musulmans n’ont pas satisfait leur peuple, qui se sont révolté contre eux, et peut-être le coup le plus terrible qui a été porté aux Frères Musulmans, qui a eu pour effet de détruire les Frères, et la chute du gouvernement égyptien, et l’élimination de leurs symboles, La Confrérie de Tunisie a formé un fer de lance en Afrique du Nord pour tous les efforts de changement et de réforme, mais ils ont reçu le coup final, qui n’avait pas été pris en compte, d’un président depuis son accession au pouvoir, les a gelés, levé leur immunité, et les appels et interventions étrangers, y compris américains, n’ont pas fonctionné.
Au Maroc, les élections parlementaires ont clairement montré que le peuple Marocain a poussé à bout les Frères Musulmans en leur accordant quelques sièges, une défaite terrible qui ne manquera pas de les paralyser à quatre reprises pour créer un environnement propice à la croissance, afin de lancer un nouveau cycle de vie qui profite à la société.
Seuls les Frères de Libye en restent dans le nord de l’Afrique, sentaient que leur fin était proche. Les dix années de dissension des Frères musulmans turcs ont pris fin et leurs épines ont été arrachées lors des élections du 24 décembre 2021, élections qu’ils cherchent par tous les moyens à entraver, tentant ainsi de rester sur la scène politique.
Ce groupe, qui, selon la Chambre des représentants de la Libye, est une organisation terroriste, est en proie à des crises internes qui ont commencé à coïncider avec le succès de la voie politique parrainée par les Nations Unies. De nombreux membres de l’ancien Parti de la Justice et de la Construction ont présenté leurs démissions pour protester contre ce qu’ils considéraient comme la non-application des révisions convenues, et l’organisation a été dissoute dans toute la ville de Misrata en Octobre dernier.
L’obstruction électorale, selon les analystes politiques, est la dernière chance pour s’assurer que les Frères restent sur la scène politique, notamment après la chute de Ennahdha en Tunisie et l’acceptation de la chute brutale de l’organisation internationale en Égypte il y a quelques années, ainsi que la perte de l’organisation du Dahir populaire en Libye.
L’analyste politique libyen Mohamed El-Sallak dit que les Frères sont parfaitement conscients du fait que la question de sa propre extinction politique approche et qu’il perdra beaucoup en cas d’élection, car il n’y a pas de base populaire, ce qui explique pourquoi ils ont tant essayé de faire avorter le processus politique et qu’ils ont examiné rapidement toutes les prestations constitutionnelles depuis 2012.
Les Frères Musulmans sont une plante maligne, cultivée par les Anglais et sponsorisée par les Américains, et soutenue par l’alliance turco-qatarie et les nationalistes libres de la nation.