Kaïs Saïed propose une nouvelle approche pour supprimer les subventions
Le Président tunisien Kaïs Saïed a proposé une nouvelle proposition de levée du soutien, consistant principalement à recruter des personnes pour éviter de s’adresser au FMI, comme l’a confirmé le professeur d’économie de la Fédération tunisienne Ridha Al-Shakandali, dans un commentaire sur la rencontre que le Président a eue mercredi après-midi avec plusieurs professeurs d’université au Palais de Carthage.
Dans une déclaration publiée jeudi par Shams FM, Al-Shakandali a expliqué que l’approche a été décrite comme étant nouvelle et différente de celle du FMI, qui a exigé une augmentation des subventions comme condition préalable à un financement d’environ 1,9 milliard de dollars.
Le Président Saïed a rejeté à plusieurs reprises les diktats du FMI, en particulier en ce qui concerne la levée des subventions et la vente d’institutions publiques, comme il l’avait répété lors de la dernière réunion.
Il a souligné que les participants à la réunion ont demandé au président de « consulter les spécialistes et d’adopter les propositions et les solutions qui ont été examinées par les professeurs des médias », en précisant que le président « a réaffirmé son soutien aux solutions non-abandonnées, son rejet des diktats et des solutions provenant de l’extérieur, et son soutien aux solutions tunisiennes ».
Les participants à la réunion ont également appelé à un « changement heureux de son discours officiel sur l’économie » suivi de « Saïed a souligné la hausse folle des prix, la difficulté d’obtenir des matériaux de base et l’inflation et, dans ce contexte, a proposé un programme d’urgence ».
Il a proposé au Président de modifier la politique monétaire en raison de la fatigue qu’elle cause aux Tunisiens et à l’État.
Dans son communiqué, la présidence de la République affirmait que la rencontre entre Saïed et des professeurs d’université avait longuement traité du problème de la lutte contre la corruption, qui reste endémique dans de nombreux secteurs, et de la nécessité de tenir pour responsables tous ceux qui ont commis et continuent de commettre des actes de corruption, au service de ceux qui n’ont de cesse que de créer des crises, d’accumuler des richesses et d’accabler la population dans sa force et sa vie.
La réunion a également examiné les mesures qui pourraient être prises pour parvenir à l’équilibre budgétaire voulu sur la base de la justice sociale.
Les questions de sécurité alimentaire, les énergies de substitution, l’ouverture de nouveaux marchés à l’exportation et la réduction des importations ont également été abordées dans la même déclaration, en particulier si elles surchargent l’État et le citoyen sans qu’il y ait véritablement besoin de ces produits. La balance commerciale est très déséquilibrée par un ensemble de conventions dont les citoyens n’ont plus que plus de pauvreté et de misère.
Le Président Saïed a souligné à cette réunion la nécessité de faire preuve d’initiative, en soulignant que la solution résidait dans l’action, la création de richesses et la contribution véritable de toutes les parties, fondée sur un sentiment de responsabilité et d’appartenance à la patrie et sur le droit de tous les Tunisiens et Tunisiens de vivre dans la dignité dans un État digne et souverain.