Grand Maghreb

Kaïs Saïed met en garde les Frères Musulmans contre toute interférence ou marchandage dans la formation du nouveau gouvernement


Le président tunisien Kaïs Saïed lance de nouveaux avertissements pour l’organisation des Frères Musulmans : « Il ne saurait y avoir de chantage ou de marchandage dans la formation du nouveau gouvernement ».

Cela s’est produit lors de la réception de Kaïs Saïed, jeudi soir au Palais présidentiel de Carthage, Najla Bouden Romdhane, chargée de former le nouveau gouvernement tunisien.

Saïed a proclamé que cette rencontre s’inscrive dans le cadre d’une consultation continue visant à la formation d’un gouvernement basé sur les standards nationaux et la capacité d’action et d’accomplissement, afin de créer une nouvelle histoire de la Tunisie et de répondre aux demandes légitimes du peuple tunisien, « Nous avons choisi une autre voie pour créer une nouvelle histoire de la Tunisie » .

Il a ajouté : « Les jours passent et la vérité commence à apparaître. Ceux qui veulent décourager les bonnes volontés savent qu’il se heurtera à un mur épais, où toutes les tentatives d’extorsion ou d’imposition de choix seront brisées », expliquant que les choix se feront sur la base du patriotisme et de la capacité d’action.

Nous n’accepterons pas que quelqu’un intervienne et que nous soyons responsables devant le peuple. Ceux qui veulent s’infiltrer et imposer un nom seront voués à l’échec.

Il a ajouté à Najla Bouden, dans le monde entier, qu’il s’agissait de la première femme arabe à diriger le gouvernement. Nous faisons l’histoire ensemble et nous continuerons, comme il l’a dit.

Par ailleurs, le Président tunisien, jeudi après-midi à Carthage, Naguib Qatari, président de la Cour des comptes, a reçu un rapport du chef de l’État sur le contrôle du comportement administratif et financier de l’Instance supérieure indépendante pour les élections.

Le chef de l’État a salué les efforts considérables déployés par le Tribunal des comptes pour établir des rapports et des comptes, en demandant à la justice d’assumer pleinement ses responsabilités en ce moment historique que traverse la Tunisie et de tenir pour responsables les personnes impliquées dans des affaires de corruption afin que le peuple tunisien puisse recouvrer ses droits et que l’État tunisien se débarrasse de l’administration qu’il avait suspendue ces dernières décennies; L’hôte d’un crime ou d’un millier de personnes sera tenu pour responsable. La justice doit jouer son rôle historique.

Kaïs Saïed, dans une vidéo publiée sur la page officielle de la présidence tunisienne, a déclaré : « J’insiste sur le fait que la Commission doit effectivement être indépendante, et j’ai entendu ces derniers jours sa position sur un certain nombre de mesures qu’elle a prises et qu’elle n’appartient pas à l’organe indépendant dont certains prétendent qu’il est indépendant d’intervenir dans ces questions ».

Les irrégularités dans les élections législatives et présidentielles sont diverses et les tribunaux judiciaires et pénaux sont censés déterminer les conséquences juridiques des fonds des partis; se demandant : « D’où vient cet argent ? Ils viennent de l’extérieur et de l’intérieur, en référence à l’organisation des Frères.

« Il existe des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement pour le financement étranger, mais nous recevons malheureusement le rapport après le rapport, sans aucune trace de ces rapports de la part d’un tribunal, et non d’un organe administratif, et pourtant ils parlent de résistance à la corruption ».

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