Kaïs Saïed accuse les Frères musulmans : Leur objectif est de tourmenter le peuple et de revenir au pouvoir à travers des plans diaboliques
Après que toutes leurs tentatives aient échoué pour semer le chaos, manipuler l’opinion publique, obtenir un soutien international et inciter la rue tunisienne, les Frères musulmans tunisiens continuent d’essayer d’aggraver la situation en Tunisie à travers des plans diaboliques pour attiser les tensions et jouer avec le feu de la discorde, selon les déclarations du président tunisien Kaïs Saïed.
Kaïs Saïed a réitéré dans une déclaration de la présidence tunisienne lundi son insistance sur le rôle du pouvoir judiciaire, notamment dans cette phase que traverse la Tunisie, consistant à « poursuivre en justice tous ceux qui ont commis des crimes et continuent de perpétrer des activités criminelles contre la nation et le peuple ».
Lors de sa rencontre avec Moncef Akouch, président du Conseil supérieur provisoire de la justice, Kaïs Saïed a déclaré qu' »il n’est plus caché à personne qu’il y a ceux qui cherchent à aggraver la situation sociale de diverses manières, tels que la monopolisation des biens essentiels ou la coupure de l’eau potable dans plusieurs régions de la République, sous prétexte de réaliser des travaux d’entretien de routine, privant notre peuple d’eau et laissant le soleil brûler presque leurs visages », faisant référence clairement à l’organisation des Frères musulmans.
Il a ajouté que « pour ces personnes, les travaux de routine consistent à tourmenter le peuple tunisien dans le but de provoquer la situation, afin que les corrompus puissent échapper à leur responsabilité et revenir au pouvoir pour propager la corruption sur le territoire après le chaos qu’ils ont planifié à l’intérieur et à l’extérieur de cette nation bien-aimée ».
La réunion a également abordé le mouvement judiciaire pour l’année à venir, qui est en préparation et sera annoncé dans les plus brefs délais, selon la même déclaration.
Les observateurs confirment qu’après l’échec d’Ennahdha à rallier la communauté internationale contre le président Kaïs Saïed, le mouvement s’est concentré sur la mobilisation des Tunisiens contre lui, en exploitant les crises économiques et sociales, sans tenir compte de la responsabilité d’Ennahdha dans ces crises lorsqu’il était au pouvoir, ni du rôle des crises mondiales telles que la guerre en Ukraine et la pandémie de coronavirus.
L’irritation et la confusion du mouvement ont augmenté après l’ouverture de l’enquête sur les assassinats politiques et son appareil secret devant le procureur, ainsi que la question du recrutement de jeunes Tunisiens pour rejoindre des mouvements terroristes dans des zones de conflit à l’étranger, un dossier lié à des parties internationales, et pendant son règne, il a tout fait pour dissimuler son implication.
Le 17 avril 2023, les autorités tunisiennes ont arrêté le chef des Frères musulmans tunisiens, Rached Ghannouchi, pour conspiration contre la sécurité de l’État.
