Israël menace de reprendre la guerre contre l’Iran

La déclaration du ministre israélien des Affaires stratégiques, Israël Katz, intervient dans un contexte de tensions croissantes, marquées par l’affirmation de Téhéran qu’elle ne renoncera pas à l’enrichissement de l’uranium, et par les menaces de l’ancien président américain Donald Trump, laissant entendre que les États-Unis pourraient frapper à nouveau les installations nucléaires iraniennes si nécessaire.

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Mardi, Israël Katz a évoqué la possibilité pour Tel-Aviv de relancer une guerre contre l’Iran, insistant sur l’importance d’empêcher toute reconstruction des capacités nucléaires et balistiques iraniennes. Cette déclaration s’inscrit dans un climat régional tendu, quelques semaines après la fin d’un conflit de 12 jours entre les deux pays.

Ses propos ont été tenus lors d’une évaluation sécuritaire, en présence du chef d’état-major Eyal Zamir et de hauts responsables militaires, selon le quotidien hébreu Maariv. Katz a clairement affirmé : « Il est possible que la guerre contre l’Iran reprenne. »

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Cette prise de position fait suite à une déclaration du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, réitérant que l’Iran ne renoncera pas à ses activités d’enrichissement. L’ex-président américain Donald Trump a réagi en affirmant que les États-Unis pourraient réitérer leurs frappes sur les installations iraniennes si la situation l’exigeait.

Le 13 juin dernier, Israël, avec le soutien de Washington, avait lancé une attaque de grande envergure contre l’Iran, qui s’est prolongée douze jours. Téhéran avait alors riposté en visant Israël avec des missiles balistiques et des drones, avant qu’un cessez-le-feu ne soit annoncé le 24 juin par les États-Unis.

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L’escalade militaire a marqué un tournant : d’une guerre de l’ombre caractérisée par des assassinats et sabotages discrets, le conflit est passé à une guerre ouverte et hybride entre les deux puissances régionales.

Katz a insisté sur la nécessité de préserver les « acquis » militaires et la supériorité aérienne obtenus durant l’opération baptisée “Lion Ascendant”, nom donné par Israël à son offensive contre l’Iran. Il a affirmé qu’il était impératif de concevoir un plan stratégique pour empêcher l’Iran de relancer ses projets nucléaires et balistiques.

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Israël et les États-Unis accusent depuis des années l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire, ce que dément Téhéran, affirmant que son programme est exclusivement civil, destiné à la production d’énergie.

Paradoxalement, Israël demeure la seule puissance nucléaire non déclarée du Moyen-Orient, échappant à toute inspection internationale, tout en poursuivant son occupation prolongée des territoires palestiniens, ainsi que de zones en Syrie et au Liban.

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Katz a également évoqué d’autres fronts ouverts : Gaza et le Yémen, estimant que Tel-Aviv devait les « clore définitivement » à travers une stratégie offensive résolue, similaire à celle employée en Iran, au Liban et en Syrie. « Nous sommes proches d’atteindre les objectifs de la guerre », a-t-il ajouté.

Il a poursuivi : « La présence israélienne dans les zones de surveillance et de sécurité en Syrie, au Liban et ailleurs est essentielle à notre sécurité nationale. L’armée doit s’y préparer. »

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Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une guerre dévastatrice contre Gaza, marquée par des tueries, la famine, la destruction massive et des déplacements forcés, en violation des appels internationaux et des ordonnances de la Cour internationale de justice exigeant un cessez-le-feu.

Ce conflit, soutenu par les États-Unis, a causé la mort ou la blessure de plus de 201 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, en plus de plus de 11 000 disparus et des centaines de milliers de déplacés. La famine a déjà coûté la vie à de nombreux civils, notamment des enfants.

En réponse, les Houthis du Yémen mènent des attaques contre Israël à l’aide de missiles balistiques et de drones. De son côté, Tel-Aviv a mené douze frappes aériennes contre des cibles au Yémen depuis octobre 2023.

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