Politique

Israël encercle le Hezbollah au Liban : ciblage d’un complexe d’entraînement et de dépôts d’armes


Israël a visé un complexe d’entraînement et des dépôts d’armes appartenant à l’unité « Force Radwan » du Hezbollah, dans le sud du Liban.

Dans un communiqué publié vendredi, l’armée israélienne a indiqué qu’elle menait des frappes contre des cibles appartenant au Hezbollah au Liban, notamment un complexe d’entraînement et des dépôts d’armes liés à la « Force Radwan ».

Le communiqué précise que l’armée a récemment lancé des frappes contre des positions du Hezbollah dans plusieurs régions du Liban.

Au cours de ces opérations, l’armée israélienne a ciblé un complexe d’entraînement utilisé par l’unité « Force Radwan » pour former ses membres et planifier des opérations qualifiées de terroristes contre les forces israéliennes et les citoyens d’Israël.

Il a été indiqué que la formation dans ce complexe incluait des exercices de tir et l’utilisation de différents types d’armes.

Les frappes ont également visé plusieurs dépôts d’armes et d’autres sites appartenant au Hezbollah, utilisés pour mener des attaques contre Israël.

Parallèlement, l’armée israélienne a ciblé un certain nombre d’installations militaires que le Hezbollah utilisait pour préparer des opérations au Liban.

Frappes continues

Jeudi, trois personnes ont été tuées lors de deux frappes israéliennes distinctes dans le sud du Liban et au nord-est, près de la frontière avec la Syrie, selon le ministère libanais de la Santé.

Israël a déclaré avoir ciblé un individu lié à la Force Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution iranienne ainsi qu’un autre membre du Hezbollah.

L’armée israélienne a alors annoncé avoir tué « Hussein Mahmoud Morshed Al-Johari, l’un des principaux responsables opérant au sein de l’unité chargée des opérations extérieures de la Force Al-Qods ».

Elle a également indiqué avoir éliminé « un membre du Hezbollah dans la zone de Joumaijmeh », dans le sud du Liban.

Malgré le cessez-le-feu conclu entre le Liban et Israël depuis novembre 2024, Tel-Aviv continue de mener des frappes régulières qu’elle affirme cibler l’infrastructure du Hezbollah, l’accusant de se réarmer.

Depuis l’entrée en vigueur de l’accord, plus de 340 personnes ont été tuées au Liban par des frappes israéliennes, selon un bilan établi par l’AFP à partir de données du ministère libanais de la Santé.

L’accord de cessez-le-feu prévoyait l’arrêt des hostilités, le retrait du Hezbollah au nord du fleuve Litani, ainsi que le retrait de l’armée israélienne des positions avancées qu’elle avait occupées durant la dernière guerre.

Cependant, Israël maintient cinq positions stratégiques à l’intérieur du territoire libanais et, avec l’appui des États-Unis, exerce des pressions pour le désarmement du Hezbollah sur l’ensemble du territoire.

Les autorités libanaises ont déjà approuvé un plan de désarmement du Hezbollah, dont l’armée a commencé la mise en œuvre. Cependant, le mouvement affirme que l’accord ne concerne que la zone située au sud du Litani.

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