Israël déclare la guerre à Gaza jusqu’à la fin de 2024 au moins

Un choc majeur par une nouvelle guerre dans la bande de Gaza, où les forces israéliennes mènent des opérations de combat à l’intérieur de la ville de Rafah, au sud de la bande. Avec les demandes onusiennes pour l’arrêt de l’effusion de sang et le retour d’Israël à la table des négociations, interrompues après l’invasion de Rafah, la durée de la guerre, qui approche de son huitième mois, est devenue une question de long terme pour l’armée israélienne après la guerre d’octobre 1973.

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Alors que le monde regarde actuellement vers Rafah et rejette les pratiques israéliennes, le conseiller à la sécurité nationale israélien, Tzachi Hanegbi, a confirmé que l’armée israélienne contrôle 75 % de l’axe Philadelphie, une zone tampon entre Gaza et l’Égypte. Il a ajouté dans des déclarations à l’Autorité de radiodiffusion publique israélienne, « à l’intérieur de Gaza, l’armée de défense israélienne contrôle maintenant 75 % de l’axe Philadelphie, et je pense qu’elle le contrôlera entièrement avec le temps. »

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Déclarations controversées

Hanegbi a poursuivi – dans des déclarations controversées – qu’il s’attend à ce que les combats à Gaza se poursuivent pendant toute l’année 2024 au moins. Les relations entre l’Égypte et Israël sont tendues depuis le 7 mai, suite à la prise de contrôle par Tel Aviv du côté palestinien du passage frontalier, et le refus du Caire de coordonner avec elle pour sa gestion, avant que l’Égypte ne décide de rejoindre l’appel de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice, accusant les autorités israéliennes de génocide à Gaza. Récemment, la mort d’un soldat égyptien à la frontière après des affrontements avec des soldats israéliens a suscité la colère arabe contre Israël.

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Relations égypto-israéliennes tendues

Les relations égypto-israéliennes sont généralement marquées par une tension sans précédent depuis le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, après une attaque de ce dernier sur les colonies autour de la bande de Gaza. La guerre a coûté la vie à plus de 36 000 Palestiniens et blessé près de 100 000 autres, sans compter les milliers de personnes encore sous les décombres, et les centaines de milliers contraints de fuir pour sauver leur vie.

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L’Égypte, qui a mis en garde à plusieurs reprises Tel Aviv contre les conséquences de l’escalade en cours, parraine des négociations difficiles avec le Qatar et les États-Unis pour parvenir à un accord de cessez-le-feu et un échange d’otages entre les deux parties israélienne et palestinienne. Cependant, les négociations n’ont pas encore porté leurs fruits, au milieu d’accusations mutuelles entre les différentes parties concernant leur échec.

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Il y a quelques jours, une source égyptienne de haut niveau a déclaré que le respect par le Caire de ses engagements et traités internationaux ne l’empêche pas d’utiliser tous les scénarios possibles pour préserver sa sécurité nationale et protéger les droits historiques du peuple palestinien, selon les médias officiels égyptiens.