Il accuse les citoyens d’apostasie et de trahison : le mufti frériste destitué Sadiq Al-Ghariani attaque le système judiciaire libyen
Les déclarations du mufti destitué Sadiq Al-Ghariani, connu pour ses liens étroits avec les Frères musulmans et pour l’usage de ses fatwas au service d’agendas politiques hostiles à l’Armée nationale libyenne dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, ont suscité une large indignation.
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Dans des propos virulents, Al-Ghariani a attaqué la plus haute autorité judiciaire du pays, comparant la Cour constitutionnelle à ce qu’il a appelé « une mosquée du mal », la qualifiant de « mosquée des hypocrites et de l’impiété », dans une attaque directe contre le pouvoir judiciaire libyen.
L’ancien ambassadeur de Libye en Syrie, Mohamed Chabane Al-Merdas, a vivement critiqué les déclarations d’Al-Ghariani, estimant qu’elles constituent « une atteinte directe au pouvoir judiciaire libyen et aux agents de l’État ».
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Al-Merdas a affirmé, dans une publication sur Facebook, qu’Al-Ghariani « accuse les citoyens d’apostasie et de trahison » à travers de tels propos, ce qui représente une menace grave pour la paix sociale et fragilise la confiance dans les institutions judiciaires.
Il s’est interrogé avec indignation sur le fait de savoir si ces déclarations d’Al-Ghariani pouvaient être considérées comme « un appel à détruire la Cour », mettant sévèrement en garde contre les répercussions possibles.
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Al-Merdas a appelé à la nécessité de mettre un terme aux agissements d’Al-Ghariani, afin de préserver l’autorité du système judiciaire libyen et le respect des institutions de l’État, soulignant qu’il ne s’agit pas de la première fois que le mufti frériste tente d’exploiter ses fatwas à des fins politiques.
Sadiq Al-Ghariani avait déjà déclaré à plusieurs reprises que tout ce qui émane d’Aguila Saleh, de Khalifa Haftar et de leurs fils est illégal, affirmant que la création de la Cour constitutionnelle visait à paralyser le système judiciaire et la Cour administrative, et la comparant à la mosquée du mal construite par les hypocrites à l’époque du Prophète.
